Un document à voir ce mardi soir sur ARTE : Les derniers hommes d'Alep.

Un document à voir ce mardi soir sur ARTE : Les derniers hommes d'Alep.

A voir ce mardi à 20h50 : le film documentaire Les derniers hommes d'Alep. Une immersion au plus près des Casques blancs d’Alep, qui secourent les civils bombardés au péril de leur vie.

Primée à Sundance, une ode déchirante au courage de ces hommes confrontés à l’humanité qui se meurt, communique ARTE.

Documentaire écrit et réalisé par Feras Fayyad. Co-réalisation et montage : Steen Johannessen (Danemark, 2017, 1h30mn).

Via ARTE :

"Un homme scrute avec appréhension la trajectoire d’un avion à l’horizon. "À cause de ce salaud de Bachar, on regarde en permanence vers le ciel ! On ne regarde même plus devant nous !" Khaled est membre de la Défense civile syrienne, un groupe de volontaires également appelés "Casques blancs" qui portent secours aux civils assiégés, pris sous le feu des bombes larguées par le régime et son allié russe.

À chaque nouvelle frappe, ces hommes ordinaires, autrefois ouvriers ou étudiants, s’engouffrent dans des fourgonnettes à bout de souffle pour sécuriser les zones ravagées, extirper les corps ensevelis sous les décombres, ramasser les membres disloqués… Comme Khaled, Mahmoud a choisi de mener, au côté de son jeune frère, ce combat exténuant, récompensé de trop rares victoires contre la mort. Malgré la peur, la rage et le désespoir qui les assaillent, l’un comme l’autre se refusent à abandonner Alep…

Témoin des tortures endurées par les travailleurs humanitaires dans les geôles syriennes, où il a été détenu à deux reprises, le jeune réalisateur Feras Fayyad, réfugié au Danemark, a entrepris de capturer, de 2013 à 2016 – d’abord par lui-même, puis à distance, par le biais de ses cameramen restés à Alep –, le quotidien de larmes, de poussière et de sang de Khaled, Mahmoud et leurs compagnons.

Les images, heurtées, au plus près des gestes et des visages, précipitent dans l’urgence des opérations de sauvetage et témoignent, douloureusement mais sans voyeurisme, du supplice des habitants d’Alep-Est. Elles montrent aussi les fragiles instants de répit, d’une partie de football avortée à un passage chez le barbier en passant par l’achat de poissons rouges pour la fontaine reconstruite de la cour du quartier général.

En focalisant cette chronique au long cours sur deux personnages puissamment attachants – Khaled, le père de famille débonnaire, et le sensible Mahmoud –, Feras Fayyad offre un regard intimiste sur l’action des Casques blancs, dévoilant la solidarité qui les unit, leurs rêves brisés, leurs conflits intérieurs, entre tentation de la fuite, pour mettre leurs proches à l’abri, et impossibilité d’abdiquer. "

Crédit photo © SWR/Kloos & Co. Medien

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B
dommage que ce film ne montre que la guerre côté coalition des pays OTAN. Pour qu'il soit crédible il faudrait aussi montrer le point de vue de la coalition syrienne-russe-iran-liban. Surtout au moment où à Mossoul et à Raqqa, la coalition OTAN fait un carnage ignoré des médias.
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