Six artisans à la recherche de la perle rare dès ce vendredi sur France 3.

Six artisans à la recherche de la perle rare dès ce vendredi sur France 3.

Luthier, potière ou ébéniste, ils ont de 32 à 59 ans et sont artisans entrepreneurs. Leur métier est leur passion et ils cherchent à transmettre leurs techniques et tours de main à de jeunes passionnés. Dès ce vendredi 3 novembre à 20h55, France 3 se donne pour mission d’aider six artisans en leur trouvant un collaborateur digne de leur talent.

Suite à la diffusion de leurs portraits sur France 3, de nombreux candidats ont répondu à l’appel des six artisans en envoyant leurs curriculum vitae et lettres de motivation. Ce vendredi, nous assisterons à l’ouverture de ces courriers. Les artisans devront retenir dix personnes, au maximum, qu’ils recevront ensuite en entretien d’embauche. Celui-ci leur permettra d’évaluer leur personnalité, leur expérience et surtout leurs motivations pour le poste. À l’issue de cette première rencontre, trois d’entre eux, auront le privilège de suivre une période d’apprentissage chez nos professionnels.

Deuxième et troisième soirée : Chaque artisan reçoit chez lui ses nouvelles recrues, prêtes à faire leurs preuves pour décrocher un contrat. La formation, intensive, sera entrecoupée de divers tests afin d’évaluer leurs aptitudes pour le métier. À plusieurs moments-clés, l’artisan sera libre de se séparer de l’un ou de l’une d’entre eux. Aux apprentis de démontrer leur motivation pour prouver qu’ils méritent ce job plus que quiconque.

Quatrième soirée : Fin de l'immersion et bilan de l'expérience À l’issue de la période d’apprentissage, chaque artisan nous révèlera s’il envisage d’embaucher ou non l’un de ses stagiaires, et de lui proposer une perspective d’avenir à ses côtés. Ce dernier sera bien-sûr libre d’accepter ou de refuser. Puis, quelques semaines plus tard, nous retrouverons nos artisans au côté d’Églantine Éméyé pour un ultime tête-à-tête. Comment ont-ils vécu cette expérience ? Leur apprenti fait-il toujours partie de l’entreprise ? Au cours de ce bilan final, chacun nous dévoilera ce qu’il s’est passé depuis la fin du tournage et se confiera sur ses projets pour l’avenir.

Les artisans :

Pierre, maître artisan ébéniste, Occitanie, 51 ans : De la création de meubles en bois précieux, à la restauration de meubles anciens en passant par la décoration et l’agencement de maisons sur mesure, le métier de Pierre est extrêmement varié. Depuis quelques années, Pierre a lancé une nouvelle activité : la création de ballons de rugby en bois personnalisés. Il a déclenché un véritable engouement chez les adeptes de ce sport pour ces trophées haut de gamme qu’il est le seul à fabriquer en France avec toute la rigueur qui le caractérise. Les plus grands noms du rugby sont ses clients. Le métier d’ébéniste est difficile et demande un apprentissage méticuleux. Pierre veut rencontrer des hommes ou des femmes qui sauront être patients et humbles vis-à-vis de la matière. Peu importe le parcours professionnel des personnes qui lui enverront un curriculum vitae, il recherche avant tout des passionnés.

Charlotte, productrice fromagère, Auvergne, 30 ans : Charlotte travaille sur l’exploitation familiale avec son oncle et son père. Chez elle, on fabrique le salers tradition de A à Z. De la naissance des veaux à la fabrication du fromage, en passant par la traite ou la vente auprès des restaurateurs, l’activité de la famille est très diversifiée et nécessite d’embaucher un nouveau salarié. Charlotte cherche quelqu’un qui pourrait l’aider au quotidien. Mais l’embauche en milieu rural est difficile : peu de personnes sonnent à sa porte. Pourtant, c’est un CDI que Charlotte propose.

Julian, luthier, Bretagne, 32 ans : Passionné par la musique et l’histoire, Julian a choisi de devenir luthier. Comme le compagnonnage en lutherie n’existe pas, il a décidé de faire seul son tour de France et de se former auprès des meilleurs luthiers. Amoureux de la Bretagne et de son histoire, il est spécialiste de la lyre, qui est le plus ancien instrument de musique, découvert il y a plus de 2 000 ans sur les côtes bretonnes. Il se définit comme un archéo-luthier et cherche à conserver les gestes ancestraux de ses prédécesseurs. Julian ne veut pas embaucher, mais perpétuer son savoir-faire. Julian veut transmettre le geste de la fabrication de la lyre pour qu’il ne s’oublie pas. Pour lui, le métier d’artisan est celui de la transmission, et il veut faire vivre cette chaîne du savoir. Les profils recherchés Débutants, confirmés… Avec Julian, tout le monde a ses chances, tant que la sensibilité est là !

Jean-Yves, confiseur, Hauts-de-France, 52 ans : Le métier de confiseur va de la fabrication de friandises réalisées avec du sucre cuit jusqu'à leur commercialisation. En 1985, il reprend la boutique familiale et ses secrets de fabrication. Les bonbons qu’il vend sont entièrement confectionnés à la main, sans aucune intervention mécanique ; les produits qu’il utilise sont tous d’origine naturelle. Jean-Yves propose un CDD transformable en CDI. Il cherche quelqu’un pour le seconder et avec qui il pourra partager sa passion. Jean-Yves ne peut pas avoir d’apprenti en CAP de pâtisserie : il n’offre pas une vision assez globale du métier (pas de fabrication de viennoiseries, gâteaux, pains…). Il recherche donc des passionnés de tous âges, de tous horizons, qui ont envie de se lancer dans la confiserie.

Dominique, potière, Normandie, 52 ans : Pour Dominique, la poterie est une affaire de famille. L’atelier dont elle a repris la suite en 1992 remonte au Moyen Âge. Au fil des années, il s’est spécialisé, entre autres, dans les épis de faîtage, qui sont devenus au XIXe siècle l’ornement incontournable des manoirs et autres maisons de maître en Normandie. Houlgate, Deauville, Villerville, la Côte Fleurie en gardent de nombreux exemples. Dominique, garante de cette tradition, est à la tête d’un atelier de sept personnes spécialisées dans l’estampage et le tournage. Dominique ne souhaite pas embaucher des artistes, mais bel et bien des artisans capables de répondre aux demandes de ses clients. Dominique désire avant tout transmettre son savoir-faire et son amour pour le patrimoine. Elle veut mettre en valeur les céramiques de Normandie, qui ont fait la gloire de l’architecture locale. « J’ai besoin de quelqu’un qui VEUT être potier. On a besoin de jeunesse pour faire vivre cette entreprise… »

Emmanuelle, maître verrier, Paris, 36 ans : À la fois artiste et technicien du plomb et du verre coloré, le maître verrier restaure des vitraux anciens ou en crée des modernes. Il en assure également la pose. L’atelier d’Emmanuelle propose un très large éventail de décorations réalisées sur mesure : vitreries géométriques, compositions abstraites, figuratives… L’atelier dans lequel travaille Emmanuelle a été créé par ses parents. Après des études de commerce, elle décide d’intégrer l’entreprise familiale. Elle y travaille aujourd’hui depuis dix-sept ans et en a repris les rênes il y a deux ans. Emmanuelle souhaite trouver un apprenti pour au moins deux ans et l’embaucher par la suite. Son besoin est fort, mais elle a de vraies difficultés de recrutement, car le métier est très méconnu et peu mis en valeur.

Présenté par Églantine Éméyé ; Réalisé par Stéphane Meret ; Produit par Fremantle Media.

Crédit photo © Aurélien Faidy - France 3.

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