Complément d'enquête sur Lafarge, ce soir sur France 2 : les sombres affaires d’un géant du ciment.
A ne pas louper ce jeudi 22 mars à 22h50 sur France 2 : « Lafarge, un business en béton armé », un documentaire exceptionnel de Complément d’enquête, réalisé par Matthieu Fauroux, Brice Baubit et Mickaël Bozo.
C’est la première fois qu’une entreprise du CAC 40 est poursuivie pour financement du terrorisme. Comment Lafarge, leader mondial du ciment, se retrouve-t-il accusé d’avoir versé des millions de dollars de backchich à des groupes djihadistes comme Daech ?
Pendant un an, Complément d’enquête s’est penché sur ce fleuron très discret de l’industrie, ses méthodes, ses zones d’ombre. Depuis le berceau ardéchois jusqu’en Syrie en passant par les Etats-Unis, l'équipe a enquêté sur l’histoire de cette PME familiale devenue un géant du BTP présent dans 60 pays. Une entreprise qui a toujours affirmé concilier éthique et business... épinglée à la Libération pour avoir aidé les Nazis à construire le Mur de l’Atlantique.
Pour la première fois, une équipe de journalistes s’est rendue près de l’usine d’où le scandale est parti, au nord de la Syrie, et y a rencontré d’anciens salariés du site. Ingénieur, transporteur, ou responsable sécurité à l’époque, ils nous racontent comment ils ont travaillé la peur au ventre dans une région gangrénée par l’Etat Islamique, et comment la direction Lafarge a maintenu coûte que coûte la production de ciment, malgré les risques de kidnappings et de combats.
Des documents jamais publiés montrent comment le cimentier a scellé des accords avec plusieurs groupes djihadistes pour laisser passer matériaux, équipements et ouvriers jusqu’à l’usine. La direction parisienne était-elle au courant ? A-t-elle pactisé avec le diable ?
L'enquête de France 2 révèle que Lafarge vendait du ciment à Raqqa, la “capitale” de l’Etat islamique. Complément d’enquête lève aussi le voile sur la partie la plus obscure du dossier : que savait exactement le Quai d’Orsay sur ce qui se tramait entre Lafarge et Daech ? Le gouvernement a-t-il fait pression pour que l’entreprise reste en Syrie malgré le danger ? Un diplomate sort de l’ombre pour dénoncer la position ambiguë de l’Etat français.
Septembre 2013, les jihadistes s’approchent de l’usine Lafarge. Les salariés sont en danger mais les dirigeants parisiens décident de maintenir la production.
— Complément d'enquête (@Cdenquete) 21 mars 2018
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Septembre 2014 : Daech est aux portes de l’usine Lafarge.
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Les coulisses de l’accord entre Lafarge et Daech : comment l’intermédiaire Firas Tlass a rendu compte de ses négociations au siège parisien.
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Crédit photo © Capture d'écran