De pôle en pôle, un monde qui disparaît : dès le 15 septembre sur les grilles du Jardin du Luxembourg à Paris.
Première rétrospective en France du photo-journaliste, explorateur et défenseur de la planète Sebastian Copeland. Du 15 septembre au 13 janvier 2019, en accès libre sur les grilles du Jardin du Luxembourg à Paris.
L'exposition « De pôle en pôle : Un Monde qui Disparaît » est présentée par le Sénat. Elle résume, en quelque 80 clichés emblématiques, 20 longues et riches années d'expéditions dans les zones Arctique et Antarctique et au Groenland, au cours desquelles l'explorateur a parcouru pas moins de 8 000 kilomètres à skis. Au cours de ses nombreux périples dans des conditions extrêmes et parfois dangereuses, il a pu observer de près l'impact exponentiel du changement climatique sur les paysages, la faune et la flore des régions polaires.
Si les clichés donnent souvent à voir des paysages apparemment calmes et immobiles, les conditions de prise de vue n'en restent pas moins extrêmes dans ces terres éloignées : « Comme pour toute photographie de paysage, la glace est exigeante. Mais la patience est amplement récompensée. Dans le froid polaire, le temps de pose que nécessite une prise de vue est une véritable douleur. Le butin photographique est donc souvent maigre, mais sa qualité en est autrement satisfaisante. Au final, je m'estime autant photographe que chasseur d'images, 90 % du résultat tient au fait de savoir où chercher ! ».
Les photos de l'exposition abordent les grands sujets liés à la dégradation des pôles et leurs conséquences : fonte des glaces, montée des eaux, raréfaction des ressources et impact profond sur la faune et la flore, pollution liée à l'activité humaine...