Dans les salles dès ce mercredi, le film Le daim, réalisé par Quentin Dupieux.

Dans les salles dès ce mercredi, le film Le daim, réalisé par Quentin Dupieux.

Présenté en avant-première au festival de Cannes, le film Le daim sort ce 19 juin dans les salles.

Un long-métrage réalisé par Quentin Dupieux.

Une comédie courte, environ 1h15, avec Jean Dujardin et Adèle Haenel.

Le synopsis ? Georges, 44 ans, et son blouson, 100% daim, ont un projet...

Quentin Dupieux : "Je voulais filmer la folie. J’ai l’étiquette d’un réalisateur qui fait des films fous, mais je n’avais jamais vraiment filmé la folie en face. Bien sûr que Steak, Rubber, Réalité, Au Poste! ont quelque chose de dingue. Mais il y a toujours eu dans mes films précédents des astuces pour que la folie soit plutôt un truc « rigolo » et hors du réel. C’est les films qui étaient dingues, pas les personnages. J’avais très envie de me confronter enfin à un personnage qui déraille, sans artifice, sans mes trucages habituels. Le Daim est donc mon premier film réaliste. Je sais que ça fait marrer les gens quand je le dis mais je le pense profondément. C’est la première fois que je me confronte à la réalité. Une histoire, des acteurs et c’est tout".

Je n’ai quasiment pas eu à convaincre Jean Dujardin, poursuit le réalisateur. "Ça a été comme un déclic entre nous. Je lui ai parlé de cette histoire et il m’a dit oui tout de suite. Je crois que comme moi, la question de l’obsession l’attirait beaucoup. Il était totalement habité par le personnage sur le plateau, on peut voir dans ses yeux qu’il ne fait pas semblant, il a vécu le film presque au premier degré, tout en s’amusant énormément. C’était très important pour moi de ne pas emmener Jean à faire semblant d’être fou, le film aurait été moins intéressant. Je voulais que ce soit un tournage très intime pour justement permettre à Jean de se sentir libre, à peine observé. C’est un film sur la solitude, sur une forme de tristesse qui vire à la dinguerie. C’était important de laisser tomber le système de mise en scène très cadrée de mes précédents films, pour aller vers quelque chose de plus souple, plus proche des acteurs. Il y a beaucoup de moments dans le film où Jean pourrait presque donner l’impression de ne pas jouer, tellement il est naturel. On dirait presque un documentaire animalier. Adèle Haenel a aussi apporté quelque chose de très animal. Leur face à face avec Jean donne quelque chose de très étrange. Il se passe énormément de choses dans leurs regards, c’est très fort. Son personnage était bien plus rationnel à l’écriture. C’est elle qui a emmené quelque chose d’inquiétant en plus. Comme si son personnage était contaminé par la folie de Georges."

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