Un toit sur la tête, de Caroline Baubiat-Olive. Diffusion ce soir.

Ce vendredi 6 juin, sur TF1, diffusion d' Un toit sur la tête. A un horaire trop tardif, 23h30.
"Quand on vit dans un camion, un hôtel de passage ou un foyer provisoire, difficile de mener une vie tout à fait normale !
Une équipe de journalistes a accompagné plusieurs personnes qui recherchent un vrai logement. Qu'ils soient célibataires ou en famille, tous vivent une situation d'exclusion et espèrent trouver un toit qui les aidera à mieux s'insérer dans la vie sociale. Dans leurs démarches, ils sont aidés par des bénévoles des Restos du Coeur, d'Emmaüs ou d'autres associations, des rencontres souvent indispensables car elles apportent convivialité et humanité.
Aujourd'hui, la question du logement devient une préoccupation première en France, 100.000 personnes sont sans logis et 3.300.000 personnes se contentent d'une chambre d'hôtel ou d'un endroit insalubre ! Avec la pénurie d'HLM et l'inflation du prix de l'immobilier, 1 français sur 3 redoute de se retrouver un jour sans logement."
Un document réalisé par Caroline Baubiat-Olive.
Olivier Berthe, Président des Restos du Coeur (photo), évoque le rôle de son association dans l'aide au logement, une action moins connue du grand public...
"Cette implication, assez ancienne, est née d'un constat simple : environ 20 % des personnes accueillies pour l'aide alimentaire étaient sans logement ou en situation de logement inadapté. Pour contribuer à les insérer durablement dans la société, nous devions aller au-delà de l'aide alimentaire en les accompagnant dans leur recherche d'un habitat décent. Dès 1990, un certain nombre d'actions ont été entreprises dans la foulée de la loi Besson. Les Toits du Cœur, une extension des Restos du Cœur, ont été créés à cette époque."
"L'aide au logement revêt différents aspects. L'hébergement d'urgence (CHRS), comme la Péniche du Cœur à Paris, accueille pour quelques nuits les personnes en grande difficulté. Les résidences sociales, des structures semi-collectives, constituées de petits immeubles, sont habitées par des individus en situation difficile. Ils peuvent y résider plus longtemps afin d'entreprendre avec les Restos une recherche de logement pérenne. Le troisième dispositif que nous sommes en train d'expérimenter, appelé maison relais, accueille pour un long séjour des personnes qui vivent presque hors de la société. Elles pourront y retrouver une vie collective dans un cadre défini. Plus globalement, l'action des Restos se concentre sur l'accompagnement. Nous aidons à la recherche d'un toit, notamment sous forme de garantie, mais nous veillons également à ce que les nouveaux locataires conservent leur logement dans la durée."
Photo Olivier Berthe, copyright C.Chevalin / TF1.