"Main basse sur les médias", dossier spécial dans Marianne.

Selon François Darras, entre Laurence Ferrari au 20 heures, un militant UMP à la tête de l'info de TF1, un Sarkozyste patenté aux manettes d'Europe 1, une loi sur mesure pour les télévisions privées, l'uniformisation de l'information est en marche.
- Laurence Ferrari.
L'article rappelle qu'à plusieurs reprises ces derniers temps, Nicolas Sarkozy "n'a pu s'empêcher de dire, devant des témoins qui l'ont confirmé à Marianne", tout le bien qu'il pensait de Laurence Ferrari et à quel point il la verrait bien aux manettes du 20 heures.
Marianne précise que la journaliste, courtisée depuis des mois par TF1, n'avait nul besoin d'un coup de pouce présidentiel. Un cadre de TF1, sous anonymat, précise que le fait que Sarkozy ait pu laisser croire qui'l était à l'origine de ce choix est une catastrophe. Une cata pour l'image de TF1, et surtout une cata pour la crédibilité de Laurence Ferrari.
"Une catastrophe aussi parce que PPDA se retrouve, de facto, dans la position de dire "Sarkozy m'a tué". Viré pour des raisons politiques. La sortie rêvée pour celui, qui depuis des années, a construit son image contre les puissants - Mitterrand le détestait au moins autant que Sarkozy".
- Jean-Claude Dassier.
Marianne considère que la nomination de Dassier à la tête de l'info de TF1 est une information sans doute bien plus importante que l'arrivée de Laurence Ferrari. Une info autrement plus politique. L'hebdomadaire décrit Jean-Claude Dassier comme un vrai militant politique, un supporter assumé, décomplexé, voire désinhibé de Nicolas Sarkozy. Accessoirement, rappelle Marianne, son fils a participé à la campagne présidentielle sur le Net de l'actuel Président.
Dossier complet dans Marianne du samedi 14/06, pages 14 à 21. Contient notamment des extraits du livre d'Alain Genestar et un article sur la short list des animateurs, "visée en direct de l'Elysée par le conseiller de Nicolas Sarkozy Dominique Antoine" pour la nouvelle émisison littéraire de France 2.