(MAJ) Nicolas Demorand anéanti par "le procès en vénalité" qui lui est fait.
Dans le journal "Le Parisien", ce mardi, Nicolas Demorand ( qui doit animer un magazine bimensuel sur France 2 le vendredi ) se dit anéanti par "le procès en vénalité", qu'il trouve ignominieux, qui lui est fait. "Je n'ai jamais parlé d'argent avec qui que ce soit à France télévisions".
Des propos qui font suite à la rumeur selon laquelle les négociations entre France 2, le producteur Serge Moati et lui étaient interrompues à cause de prétentions financières exorbitantes (Selon le Figaro, la directrice de l'unité magazines et docs jugeait les prétentions financières de Demorand obscènes sur le service public).
Nicolas Demorand dit n'avoir jamais négocié un contrat de sa vie, ne connaissant ni les us ni les coutumes du monde télévisuel. Il a demandé à un avocat de négocier toutes les questions d'intendance. Il dit avoir rencontré Serge Moati vendredi et avoir eu une conversation cordiale et chaleureuse sur sa rémunération. Les chiffres évoqués sont 8 à 10 fois inférieurs à ceux qui circulent, selon lui .
Mise à jour 14h00 :
Selon Emmanuel Berretta du Point, "Interrogée par lepoint.fr, France Télévisions admet s'être fiée à Serge Moati pour évoquer les prétentions financières de Demorand. Cette fois, le scénario devient lumineux : Serge Moati, producteur, a joué son va-tout sur un coup de bluff. Afin d'obtenir un budget plus important pour l'émission, il a exagéré les prétentions salariales de son animateur" (Quelques heures auparavant, un lecteur laissait ici un commentaire allant aussi dans ce sens ; voir comm.3 ). L'article intégral d'Emmanuel Berretta sur ce lien .