Vous aurez le dernier mot : sommaire du 11 septembre.





Depuis vendredi dernier vers 23 heures, France 2 propose un nouveau magazine pluriculturel présenté par Franz-Olivier Giesbert : « Vous aurez le dernier mot ! ».


Sommaire du deuxième numéro, diffusé vendredi 11/09 :


> L’invité événement : Yves Bertrand. Ex patron des RG. Auteur de « Ce que je n’ai pas dit dans mes carnets… » (Fayard).


> Débat : Trafic d’influences, manipulations, coups bas... les dérives de la République.
Arnaud Montebourg. Député socialiste. Auteur de « Primaire, comment sauver la gauche » co-écrit avec Olivier Ferrand (Seuil).
Claude Allègre. « La science est le défi du XXIème siècle » (Plon).
Patrick Besson. « Mais le fleuve tuera l'homme blanc» (Fayard).
Brigitte Giraud. « Une année étrangère » (Stock).
Daniel Lindenberg. « Le procès des Lumières » (Seuil) Essayiste, historien des idées, journaliste. Amélie Perrault. « Monsieur le Président, j'ai 15 ans et je voudrais vous dire... » (Lattès).


> L’interview de Franz-Olivier Giesbert : Pierre Arditi. « Sentiments provisoires » à partir du 8 septembre au théâtre Edouard VII.


> Face à face : 11 septembre 2001 : complots en tous genres.
Eric Raynaud « 11 septembre Les vérités cachées » (Alphée).
Mohamed Sifaoui « Ben Laden dévoilé » (12 Bis).


> Sortie de scène : Marianne James « Les Insatiables » au Studio des Champs-Elysées.


Crédit photo © France 2 / Gilles Scarella.



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Y
J'ai voulu savoir à quoi ressemblait cette nouvelle émission dite culturelle; j'ai d'abord fait un effort pour ne pas zapper, ensuite j'ai voulu vérifier si la médiocrité des premiers interview pouvait se confirmer... Je ne fus pas déçu, la médiocrité fit place au ridicule consternant. Certains invités furent aussi, c'était visible, consternés de se trouver là. Monsieur FOG, je vous en prie, soyez lucide, je crois que vous n'avez aucun don pour animer une émission culturelle, j'ai eu mal pour Valérie Lemercier qui,décontenacée, se demandait ce qu'elle pouvait faire pour relever un peu le niveau.
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K
Attentats du 11-Septembre : au-delà de la nécessité, la légitimité du doute…<br />  <br /> La tragédie du 11 septembre 2001 est encore très présente dans notre imaginaire façonné par des images-choc surmédiatisées qui ont fait l’objet de bien peu d’analyses objectives ou de contre enquêtes sérieuses et indépendantes. L’énorme émotion suscitée par cette catastrophe a été canalisée pour appuyer, depuis 8 ans déjà, la manichéenne rhétorique de la « guerre contre le terrorisme », sur fond de « choc des civilisations »<br /> Cette tragédie constitue l’événement fondateur, la pierre angulaire d’une dérive ultra-sécuritaire, qui conditionne les relations internationales de ce début de siècle : à travers ce choc planétaire, nous sommes entrés dans une nouvelle ère de tensions et de chaos dont nous dénonçons les prémices et les effets.<br /> La tragédie du 11-Septembre a ainsi été utilisée pour justifier la plupart des décisions de politique étrangère des nations occidentales :<br /> <br /> Déclenchement des guerres illégales en Afghanistan et en Irak : relance de l’utilisation de l’OTAN en Afghanistan où la France est toujours tragiquement présente, et mise en place d’une coalition dite internationale en Irak menée par les USA où l’on ignore tout jusqu’au nombre de victimes civiles.<br /> Augmentation drastique des budgets militaires des États-Unis, et remodelage de nos armées et de nos services de renseignement sur le modèle américain entraînant en France un rapprochement dangereux entre renseignements civil et militaire.<br /> Remise en cause des libertés individuelles aux États-Unis et dans de nombreux autres pays, avec par exemple les lois USA PATRIOT, la légitimation de la torture, des détentions illégales, les accords entre l’Union Européenne et les États-Unis pour le transfert des données confidentielles des passagers aériens, les vols secrets et les prisons secrètes de la CIA en Europe, ou encore les fichiers EDVIDGE et CRISTINA en France.<br /> <br /> Les résistances contre toutes ces dérives ont été écrasées par le choc émotionnel qu’a suscité cette tragédie : aux Etats-Unis, par un patriotisme exacerbé autour de ce choc psychologique ; à travers le monde occidental, par la création, grâce aux médias, d’une menace terroriste omniprésente et barbare.<br />  <br /> C’est pourquoi il est nécessaire de revenir sur ce mythe qui a permis de faire accepter l’inacceptable.<br />  <br /> Dans les semaines qui suivirent le 11-Septembre, un certain nombre de familles de victimes aux États-Unis a commencé à se poser des questions face au refus de l’administration Bush à publier des preuves contre al-Qaïda. Avec courage et détermination, dans une logique de compréhension mais surtout pour qu’une telle tragédie ne se reproduise plus, ces familles ont commencé, d’une part à rassembler des informations autour de ces attentats et, d’autre part, à militer pour la mise en place d’une commission d’enquête indépendante. Elle sera finalement créée 444 jours après ces événements.<br />  <br /> Les familles de victimes, en s’appuyant sur leurs propres recherches et celles de M. Paul Thompson, avaient identifié un certain nombre de zones d’ombres sur le déroulement de ces attentats. En juillet 2004, la commission Kean-Hamilton, du nom de ses président et vice-président, publie ses conclusions. Alors que les médias se félicitent à l’unisson de ce rapport, les familles à l’origine de la création de la commission (voir le film documentaire 911 Press for Truth) ressentent une grande déception à la lecture de celui-ci…<br />  <br /> C’est alors le début d’un « mouvement international pour une nouvelle enquête sur le 11-Septembre » (« 9/11 Truth Movement »).<br />  <br /> La fable de ben Laden et d’al-Qaïda racontée par l’administration Bush est de plus en plus perçue comme un « storytelling » aux innombrables rebondissements, reprise sans aucune critique par les médias de masse, et également remise en cause, à l’instar de l’étonnante histoire des attaques à l’anthrax qui ont immédiatement suivi les attentats du 11/9.<br />  <br /> En effet, depuis plusieurs années, aux côtés de ces familles de victimes, des milliers de citoyens à travers le monde, principalement aux Etats-Unis et en Europe, consacrent un temps et une énergie considérables à faire le travail que le quatrième pouvoir, un des fondements de nos sociétés démocratiques, n’a pas su, pu ou voulu faire. Des dizaines de films documentaires, des livres, des centaines d’articles spécialisés traduits en différentes langues sur nombre de sites Internet ont ainsi été produits dans une logique citoyenne d’information et de réflexion.<br />  <br /> Le débat s’est depuis ouvert dans le monde politique au sein de la Diète du Japon, des Parlements Européens et Canadiens, dans le monde scientifique avec les publications de Steven Jones et de Niels Harrit et aussi dans les milieux professionnels des architectes et des ingénieurs ou encore celui des pilotes d’avion, et même des pompiers.<br />  <br /> Les médias de masse (sauf à de trop rares exceptions) continuent d’ignorer jusqu’à l’existence des experts de tous milieux professionnels, et a fortiori leurs questions légitimes et très documentées, qui restent toujours sans réponses satisfaisantes de la part des autorités compétentes.<br />  <br /> Reste que ce sont les citoyens qui mènent et animent ce mouvement comme l’illustre bien le résultat du travail effectué bénévolement sur un site comme www.ReOpen911.info : de très nombreux films sous-titrés, des vidéos, des recherches, des traductions, des synthèses et rédactions de
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