Téléfilm inédit, avec Patrick Timsit ce 26 septembre: "L'innocent", de Pierre Boutron.

Nous sommes en 1978. Théo est cantonnier dans une municipalité d’Ile-de-France. Sans éducation, sans parents, sans famille, il a été livré à lui-même jusqu’à l’âge adulte au point d’avoir un langage basique proportionnel à son développement intellectuel de zéro. Deux braqueurs lui proposent un petit boulot de surveillance au cours d’un hold-up sans histoire dans un magasin à grande surface. Mais le hold-up tourne mal et se termine par la mort d’un gendarme, que l’on impute à Théo qui n’a pas eu la présence d’esprit d’échapper aux gendarmes, contrairement aux deux braqueurs. Théo est interrogé dans les locaux de la police judiciaire, jugé puis condamné à mort...

Réalisé par Pierre Boutron, L'innocent sera diffusé pour la première fois ce mercredi 26 septembre à 20h45 sur France 2.

D’après une idée originale de Tonino Benacquista et Patrick Timsit.

Scénario et dialogues de Pierre Boutron, Tonino Benacquista et Patrick Timsit.

Coproduit par Scarlett production et Tentative d'Evasion. Avec la participation de France Télévisions et TV5 Monde.

Avec : Patrick Timsit (Théo Grangier), Thierry Deville (Frédéric Pierrot), Isabelle Gélinas (maître Sophie Charpentier), Chantal Laborde (Marie Kremer), Martine Legendre (Vanessa Larré), Roger Lemonnier (Joseph Malerba), Alexandre Zeff (braqueur 1) et Aymeric Cormerais (braqueur 2).

Patrick Timsit : "A l’origine, c’est un fait divers américain qui nous a interpellés, Tonino Benaquista et moi. Aux Etats-Unis, un condamné à mort ne peut être exécuté si son QI est inférieur à un certain seuil. Un jour, un détenu s’est instruit, son QI a augmenté… et il est devenu exécutable ! Terrible paradoxe : rester ignorant et vivant ou s’instruire et mourir. Ce sujet revenait sans cesse au fil de nos discussions avec Tonino, à la Closerie des Lilas. Il a fini par s’imposer comme une évidence à partir du moment où nous avons décidé de situer l’histoire en France, à la fin des années 1970, dans un contexte social et politique tendu (les années de plomb), marqué par les débats intellectuels contre la peine de mort. Autre évidence : proposer cette histoire à la télévision publique, dont les fictions répondent à la dimension à la fois populaire et intelligente que nous souhaitions pour ce film. "

A propos de son rôle, Patrick Timsit confie ceci :" J’avais quelques hésitations et je ne cherchais pas à tout prix, sous prétexte d’être coauteur du film, à incarner Théo Grangier. Mais Tonino Benaquista et Pierre Boutron me voyaient dans le rôle. Ils ont su me rassurer et me convaincre. Tout cela peut apparaître comme un caprice de petite star, mais leur confiance à mon égard répond en fait à une nécessité du métier d’acteur : on a besoin de se sentir désiré, accueilli, attendu dans un rôle. Non pas qu’un autre comédien ne saurait le faire à votre place, mais il se trouve que vous avez été choisi et que ce choix est assumé. A mes débuts, quand je passais les castings et que les rôles m’échappaient un à un, j’allais ensuite voir les films à leur sortie. A chaque fois, il fallait me rendre à l’évidence, j’étais d’accord avec le choix du réalisateur : le comédien était parfait pour le rôle. Si on vous refuse, ce n’est pas que vous êtes mauvais, c’est simplement que vous ne correspondez pas à l’attente du réalisateur, à l’image qu’il se fait du rôle. En tout cas, c’est ce qu’il vaut mieux se dire… A l’inverse, quand Alain Corneau m’a proposé de jouer dans Le Cousin, je lui ai tout de suite dit : “Vous êtes sûr ? Je ne voudrais surtout pas être votre mauvais souvenir”.

Crédit photo © Laurent Denis - France télévisions.

PAGE D'ACCUEIL.

LES 40 DERNIERS ARTICLES.

RETROUVEZ NOUS SUR CE COMPTE TWITTER.