20 Mai 2022
Soirée Romy Schneider ce vendredi 20 mai sur France 3, 40 ans après sa disparition (Le 29 mai 1982).
Le documentaire « Romy, femme libre » sera diffusé à 21h10. Un film de 90', de Lucie Cariès et Clémentine Deroudille.
"Romy était une comédienne, d’abord et avant tout. Elle aura la vocation très tôt, comme une évidence. Ce documentaire évoque les personnages les plus importants de sa carrière et rappelle que c’est souvent Romy qui provoquait le destin pour arracher les rôles qu’elle voulait jouer. Elle a su attirer sur elle le regard des plus grands réalisateurs de son époque : Claude Sautet bien sûr mais aussi Luchino Visconti, Orson Welles, Otto Preminger...
Si Romy a toujours réfuté être féministe, sa vie entière démontre le contraire. Son exceptionnelle force de caractère l’a poussée à vivre comme un homme, à une époque où cela ne se faisait pas encore. Elle n’a que 20 ans quand, en 1958, elle renonce à Sissi et assume de se mettre toute l’Allemagne à dos pour rejoindre Alain Delon à Paris. On peine à imaginer le courage qu’il a fallu à la toute jeune femme pour affronter les siens et aller vivre avec un homme. Sept ans plus tard, en 1965 à Berlin, elle n’hésite pas à payer le divorce de l’homme qu’elle aime : Harry Meyen, dramaturge allemand qui deviendra le père de David, son fils. Pour celle qui a gagné sa vie dès ses 18 ans – fait rarissime en 1956 –, l’argent ne sera jamais qu’un moyen de s’offrir sa liberté.
Pour que Romy cesse de n’être qu’un objet de fantasmes, il faut lui redonner la parole. C’est la raison pour laquelle Romy, femme libre est intégralement constitué d’archives. C’est Romy qui se raconte, avec sa fougue et même sa véhémence. Quant aux extraits de ses films, ils sont donnés à voir dans la longueur afin de permettre au jeu de la comédienne de se déployer, dans toute sa modernité.
Romy était est une femme de son temps et cela se voit. Et s’il ne devait demeurer qu’un rôle pour la définir, cela serait sans nul doute la Rosalie de César et Rosalie, de Claude Sautet. Les deux femmes se ressemblent tellement. Elles partagent la même insoumission, cette façon d’avancer sans se soucier du regard des autres. C’est en tout cas ainsi que nous voulons nous souvenir de Romy Schneider. Une femme solaire, forte et libre."
En deuxième partie de soirée, rediffusion du drame Le vieux fusil (1975).
Un film de Robert Enrico. Avec Romy Schneider, Philippe Noiret et Jean Bouise.
Peu après le débarquement de Normandie, en juin 1944, un médecin venge la mort de sa femme et sa fille, sauvagement assassinées par des soldats allemands stationnés dans un petit village où elles étaient réfugiées.
Dans la nuit, La voleuse (1966).
Un film de Jean Chapot. Avec Romy Schneider, Michel Piccoli et Hans Christian Blech.
Julia avoue à son mari Werner une épreuve qu’elle a traversée, six ans auparavant. À 19 ans, alors qu’elle était célibataire, elle abandonna son enfant. Prise de remords, elle a revu son petit Carlos, jouant dans le jardin de ses parents adoptifs, les Kostrowitz, un ménage d'ouvriers qui le choient comme leur propre fils. Mais la jeune femme conçoit bientôt une forte réaction passionnelle : son désir de reprendre son fils s'impose à elle d'une façon implacable.
Crédit photo © Eva Sereny / Iconic Images (1971).
Actu des médias par 2 passionnés, amateurs. Et tweets perso.
Voir le profil de leblogtvnews.com sur le portail Overblog