9 Janvier 2008
France 2 diffuse ce soir le téléfilm inédit "En marge des jours". Une adaptation d'un récit autobiographique.
Une fiction réalisée par Emmanuel Finkiel ; en vedette, Michèle Laroque, Wladimir Yordanoff, Dominique Reymond.
Le scénario : Julie aime Claude, un homme marié qui quitte tout pour elle. Un accident fait voler en éclat cette nouvelle vie.Une lutte insidieuse s'engage alors, avec l'épouse, pour
continuer à exister auprès de l'homme qu'elle aime. Puis vivre avec un homme qui n'est plus ni tout à fait le même ni tout à fait un autre.
Le réalisateur explique l'origine du téléfilm : "Maria Serio, de 13 Production, m’a fait parvenir le récit autobiographique de Julie Reynal. Le texte était tellement authentique et sincère,
très factuel, sans aucun pathos. Cette femme, qui n’existe plus pour l’autre, n’existe plus tout court, ni socialement, ni pour elle-même. Cette histoire raconte le couple et parle de ce que
signifie être quelqu’un, être par rapport à l’autre. Au-delà de l’accident, du fait divers, si j’ose dire, cette femme a traversé des phases dans lesquelles on peut tous se retrouver : le manque,
l’absence, la remise fondamentale en question de soi-même, du sens des choses, etc. On doit tous composer avec ces problèmes-là, d’une manière ou d’une autre, tous les jours. "
Le téléfilm a été filmé au sein d'une unité de soins intensifs. Selon Emmanuel Finkiel, le réalisateur, "En marge des jours a été tourné avec une petite équipe dans les lieux mêmes de
l’action, c’est-à-dire, un service de soins intensifs et un centre de rééducation pour traumatisés crâniens. Ça peut paraître égoïste de ma part : prendre une comédienne célèbre et la placer dans
une véritable chambre d’hôpital, entourée de patients entre la vie et la mort. A quoi bon se faire du mal ? Mais peu à peu, dans cette atmosphère faite du bip-bip des appareils médicaux, du
silence des familles qui attendent ou de tous ces gestes précis qui soignent, on se met, tous les membres de l’équipe, à parler doucement, à être plus à l’écoute, plus attentifs, plus
respectueux. L’histoire qu’on raconte est peut-être en train de se passer en ce moment... Ce “dispositif” de tournage rend humble et force la concentration. Encore une fois, c’est le moins qu’on
puisse faire par rapport à une histoire comme celle-ci. On arrête de “faire son cinéma”, au sens de l’expression courante “Arrête de faire ton cinéma”. A moins qu’on ne commence, justement, à en
faire…"
Le Monde parle d'un film admirable et note que Michèle Laroque, tout en retenue, "impose son talent de manière magistrale". A noter que cette dernière n'est pas maquillée pour plus de
crédibilité.
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