Coupable, non coupable, nouveauté sur M6. L'affaire Viguier.





Première du magazine Coupable, non coupable ce mercredi à 23h15 sur M6. Qui revient sur une affaire criminelle en suivant les coulisses, jour après jour, d'un procès d'assises.


Chaque année, environ 3.000 procès d’assises se déroulent en France et chaque fois, le destin de l’accusé est entre les mains de 3 juges et 9 jurés, hommes et femmes. Pour mieux comprendre comment le destin d’un homme se joue lors de son procès, Coupable, Non Coupable va nous faire revivre les audiences, parfois sur plusieurs jours, et livrer aux téléspectateurs tous les éléments du dossier comme cela se passe dans le prétoire.


Nathalie Renoux ira à la rencontre de personnes, habituées des salles d’assises, qui au fil des jours, nous feront part de leurs impressions. L’objectif est de rendre la justice accessible au grand public afin de mieux comprendre son fonctionnement. En effet, à tout moment, chaque citoyen peut être appelé à participer à un procès d’assises en tant que juré.


La cour d'assises juge les personnes accusées de crimes ( meurtres, viols, attaques à main armée…), de tentatives et de complicité de crimes. C’est une juridiction non permanente. Elle se réunit généralement tous les 3 mois pendant une quinzaine de jours. Les audiences sont publiques sauf exceptions, le président des assises peut par exemple ordonner le huis clos pour juger certaines affaires de moeurs.


Ce soir, l'affaire Viguier...C’est en avril dernier que s’est déroulé le procès de Jacques Viguier, un éminent professeur de droit, accusé du meurtre de son épouse. Cela fait 9 ans maintenant que l’homme crie son innocence. Sans preuve et sans témoin, de nombreuses zones d’ombres subsistent dans ce dossier. Dès le départ, une multitude d’éléments fait dire aux enquêteurs que Jacques Viguier est le coupable.


Le 27 février 2000, Suzanne Viguier, 38 ans, disparaît de son domicile. Depuis ce jour, cette mère de trois enfants n’a plus donné signe de vie. S’agit-il d’une disparition volontaire ou d’un meurtre ? Suzanne voulait-elle changer de vie ou quelqu’un avait-il intérêt à la faire disparaître ? Jacques Viguier, 42 ans, le mari de la disparue, fait aussitôt figure de coupable. Pour les policiers, en effet, cet universitaire, qui collectionnait les aventures extraconjugales, n’aurait pas supporté que sa femme divorce et refasse sa vie avec un amant qu’elle venait de rencontrer. Jacques Viguier est-il un assassin ou un innocent, victime de l’acharnement de la police ?


Selon Nathalie Renoux, c’est une émission qui a pour vocation de mieux comprendre le fonctionnement de notre justice. "Nous nous intéressons à des procès d’assises que nous suivons de bout en bout. Quel est le rôle de l’avocat ou du président du tribunal ? Quelle est l’attitude de l’accusé ? Et surtout, qu’est-ce qui fait pencher les jurés du côté de la culpabilité ou de l’innocence ? Pour répondre à toutes ces questions, nous avons choisi de grandes affaires criminelles. Nous sommes présents de l’ouverture de l’audience, jusqu’au verdict pour faire vivre au téléspectateur chaque moment fort du procès, afin que lui aussi, comme les jurés, puisse se forger son intime conviction".


Crédit photo © Xavier POPY / M6



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H
<br /> Message destiné à l'émission Coupable non coupable.<br /> Madame,<br /> Permettez que je vous fasse connaître l'ouvrage que je viens de publier aux Editions Slatkine : Une erreur judiciaire oubliée, l'Affaire Wilfrid Regnault, 1817-1818. Préface de Jean-Denis Bredin de<br /> l'Académie française. Bien qu'il s'agisse d'une affaire ancienne, à bien des égard elle illustre remarquablement des problèmes qui reviennent aujourd'hui dans l'actualité. Si vous souhaitez de plus<br /> amples informations, veuillez me le dire par courriel.<br /> Avec mes respectueuses salutations,<br /> <br /> E. Hofmann<br /> <br /> <br />
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