5 Mai 2024
Plus de 150 millions de passagers transportés chaque année.
Près de 280 000 salariés.
28.000 km de voies ferrées.
La SNCF affiche des bénéfices depuis trois ans. Mais cette grande entreprise nationale qui a longtemps fait la fierté de notre pays est traversée par un grand malaise, tant du côté des voyageurs que de celui de ses employés. Et les menaces de grèves qui planent sur ces prochains mois en sont le dernier symptôme.
Retards en série, trains annulés au dernier moment, rames vétustes, gares fermées, prix des TGV qui flambent, personnel à cran, les défaillances s’accumulent et les usagers sont en colère. Alors comment en est-on arrivé là ? Des équipes ont enquêté pendant un an, pour Zone interdite sur la face cachée de la SNCF. Diffusion le dimanche 5 mai à 21h10.
Présentation de ce document présenté par Ophélie Meunier :
"Le constat est édifiant. À commencer par l’origine des retards, dont beaucoup d’entre nous ont déjà été victimes. En 2022, cela concernait un train sur dix, voire un train sur cinq sur certaines lignes. Parmi les principales causes de ces dysfonctionnements : l’état du réseau, trop vieux et mal entretenu faute de financement. Boulons qui se dévissent et postes d’aiguillage hors d’âge : nous l’avons constaté sur le terrain.
Alors pour limiter les risques d’incidents, la SNCF a fait un choix radical, celui de ralentir la vitesse des trains sur les lignes les plus dégradées. Quitte à rallonger nos temps de trajet ! 14 minutes en plus entre Paris et Rouen (Seine-Maritime), 25 minutes en plus entre Nice (Alpes-Maritimes) et Marseille (Bouches-du-Rhône), jusqu’à plus de 45 minutes entre Lyon (Rhône) et Nantes (Loire-Atlantique).
Autre point noir qui fait grincer des dents les voyageurs : le prix des billets et surtout ceux du TGV. Les offres promotionnelles alléchantes cachent souvent jusqu’à sept tarifs différents pour un même voyage, bien loin du tarif affiché. Nous avons enquêté sur la jungle des prix de la SNCF. Et l’une des raisons de l’augmentation du tarif des billets a de quoi révolter…
Enfin, nous allons lever le voile sur un scandale longtemps resté secret. Celui des relations opaques entre les régions et la SNCF. Car ce sont les territoires qui financent en grande partie l’activité des TER. Neuf milliards d’euros chaque année sur toute la France pour assurer un service public sans accrocs… en théorie. Dans certaines régions, les manquements s’accumulent. Dans les Hauts-de-France, par exemple, l’entreprise préfère payer des pénalités, jusqu’à dix millions d’euros en 2022, plutôt que de faire circuler, comme promis, suffisamment de trains. Et à l’heure !"
En Nouvelle-Aquitaine, la SNCF nous a ouvert ses portes de son centre de gestion régional ! Imprévus, accidents, retards... Comment gère-t-il ces situations ?
— Zone Interdite (@ZoneInterdite) May 4, 2024
« Retards, prix, grèves : pourquoi la SNCF déraille »
📺 #ZoneInterdite, ce dimanche à 21:10 sur M6 pic.twitter.com/G7Xy9TrPjK
Actu des médias par 2 passionnés, amateurs. Et tweets perso.
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