13 Avril 2010
Après une immersion au cœur de la cité de Villiers-le-Bel, Harry Roselmack part à Marseille, à la
rencontre de jeunes salafistes, une communauté musulmane qui fait débat en France. Retour sur une expérience inédite. HARRY ROSELMACK AVEC LES
FONDAMENTALISTES MUSULMANS. MARDI 13 AVRIL à 23:20 sur TF1.
Quand, au printemps dernier, nous avons lancé le principe de cette émission avec Eric Hannezo et Jacques Aragones, nous avions le projet d'une immersion dans les pratiques radicales des grandes
religions monothéistes : l'islam, le judaïsme et le christianisme. Nous avons ensuite resserré le sujet car nous ne pouvions pas traiter trois religions en l'espace de 1h30. Cette démarche aurait
finalement desservi notre intention qui consiste à prendre le temps de pénétrer un milieu et à l'incarner à travers les individus qui le composent, dit le journaliste.
"Nous sommes partis avec une vision très ouverte, sans idées préconçues. Il ne s'agit pas de donner une tribune aux salafistes mais de découvrir leur milieu, leurs pratiques, pour ensuite les
faire connaître aux téléspectateurs".
Ce qu'il appris sur la communauté salafiste ? "Son raisonnement, différent de celui de nos sociétés occidentalisées et matérialistes, étonne. Quand un jeune homme de 24 ans explique que sa
préoccupation pricipale est sa vie future au paradis, et que toutes ses actions ont pour but de l'y préparer, nous réalisons à quel point nous sommes différents. L'ensemble de leurs pratiques et
de leurs choix est dicté par cette quête, avec plusieurs conséquences. Leurs priorités, liées à des lois divines, sont parfois incompatibles avec certaines lois terrestres et républicaines.
Malgré tout, la majorité des salafistes français n'a pas une interprétation belliqueuse et menaçante de l'Islam. Pourtant, nous avons tendance à les considérer comme étant partisans de la guerre
des civilisations. Il faut avoir le courage de dire qu'en France, la majorité d'entre eux est contre le terrorisme".
A plusieurs reprises, Harry Roslemack choisit d'exprimer son point de vue dans le commentaire. " Je ne suis pas un simple observateur extérieur. Je suis dans le champ de la
caméra. Mes questions ne sont pas totalement neutres. A partir du moment où elles ont une forme de subjectivité, je l'assume pleinement dans le commentaire. Je suis toujours très heureux d'aller
sur le terrain. Je prends énormément de plaisir à me plonger dans de nouveaux univers et à les découvrir au travers de rencontres. Je m'en aperçois d'autant plus grâce à cette nouvelle
émission".
Crédit photo © DR / TF1.
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