Non élucidé, sur France 2 : L'énigme de la mort du gendarme Jambert.

Non élucidé, sur France 2 : L'énigme de la mort du gendarme Jambert.

Chaque année, 1000 homicides sont commis en France. Dans 80 % des cas, l'auteur est appréhendé. Mais 200 meurtres restent non élucidés. Avec le temps, ces dossiers tombent peu à peu dans l'oubli, laissant les familles des victimes sans réponse à leur douleur.

NON ÉLUCIDÉ se propose de revenir sur ces enquêtes criminelles restées dans l'impasse. Chaque épisode raconte ainsi une affaire non résolue en revenant en détail sur toutes les zones d’ombre, en pointant toutes les questions restées sans réponse dans l’espoir de rouvrir des pistes abandonnées voire de soulever de nouvelles hypothèses. En réveillant ainsi les mémoires, l'émission invite d'éventuels témoins à prendre contact avec les services de police concernés.

En étroite collaboration avec l'ensemble des protagonistes des affaires sélectionnées (services de police ou de gendarmerie, magistrats, avocats, parties civiles,...), NON ÉLUCIDÉ décrypte les différentes étapes de l’enquête criminelle permettant ainsi aux téléspectateurs de mettre leurs pas dans ceux des enquêteurs. Les plateaux de l'émission, tournés sur les lieux mêmes des crimes, reposent sur un binôme : le présentateur, Arnaud Poivre d'Arvor et un professionnel de l'enquête criminelle, Jean-Marc Bloch, ancien patron du SRPJ de Versailles, qui apporte toute son expérience d’homme de terrain.

Le numéro de ce dimanche 17 mai, à 22h45 sur France 2, est consacré à l’affaire Jambert.

Le 4 août 1997, le corps de Christian Jambert, gendarme retraité, est découvert dans son pavillon d’Auxerre. Une carabine 22 long rifle est posée sur ses jambes. Le médecin appelé pour constater le décès conclut immédiatement au suicide. Aucune autopsie n'est demandée par le procureur. La victime est donc inhumée.

Mais au fil des années, les enfants du gendarme Jambert commencent à douter. Réfutant la thèse du suicide, ils demandent l'ouverture d'une enquête pour recherche des causes de la mort. Le corps est alors exhumé pour être autopsié à l’institut médico-légal de Paris. Le médecin légiste conclut alors que Christian Jambert a été tué. Comment expliquer le meurtre de ce gendarme retraité ?

Les enquêteurs cherchent des réponses dans sa vie professionnelle. L’homicide peut-il avoir un lien avec ses investigations sur les disparues de l’Yonne qui ont abouti à l’arrestation d’Emile Louis ? Il apparaît que Christian Jambert s’est investi corps et âme dans cette enquête. En conflit avec sa hiérarchie, il a traqué sans relâche le tueur en série en dénonçant publiquement l’inertie de la justice. Alors que les actes d’enquête se multiplient pour tenter d’élucider le meurtre du gendarme, le juge d’instruction ordonne une contre-expertise médico-légale. Le médecin légiste en charge de cette nouvelle autopsie conclut que le suicide est possible. Rien selon lui, ne prouve l’acte criminel. Mais les enfants de Christian Jambert refusent de baisser les bras. Ils sont convaincus que leur père a été tué.

Pourquoi le cartable du gendarme contenant ses dossiers d'enquête a-t-il disparu? Comment Christian Jambert a-t-il pu poser son fusil sur ses jambes avant de mourir ? Pourquoi a-t-il un hématome sur le sommet du crâne ? Pourquoi leur père se serait-il suicidé au moment où l’affaire Emile Louis allait enfin éclater ? Aujourd’hui encore, les circonstances du décès de Christian Jambert sont non élucidées.

Crédit phoot © Phare Ouest.

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