Document sur l’histoire de la censure à Hollywood, ce jeudi soir.

Ce jeudi 3 décembre sur OCS Géants dès 20h40, soirée « Spéciale Censure à Hollywood ».

Composée du film de Kubrick, « LOLITA », suivi à 23h10 d'un documentaire produit et réalisé par Clara et Julia Kuperberg. Ce film revient sur l’histoire de la censure à Hollywood et l’atteinte à la liberté d’expression dans le cinéma qui provoqua un sursaut créatif.

A travers des extraits de films, images d’archives et témoignages de spécialistes du cinéma, le documentaire « La censure à Hollywood » revisite plus d’un demi-siècle de censure dans le cinéma américain, du pré-code des années 20, aux années Hays - où les réalisateurs redoublèrent d’inventivité pour montrer ce qu’il fallait cacher - jusqu’aux années 70 et à la fin du studio système.

Clara et Julia Kuperberg brossent un portrait cinématographique de cette période où le climat politique délétère a particulièrement influencé le 7è Art...

A propos du Code Hays : En 1927, le Sénateur Will Hays, chargé de préserver la moralité dans le monde du spectacle, dresse une liste de sujets et de thèmes que les scénaristes doivent éviter. Les studios sont alors dans l’obligation de soumettre à l’avance les scénarios et les synopsis des histoires qu’ils envisagent de tourner.

Pourtant, les articles intransigeants du code Hays ont permis de réaliser les plus grands films de l’histoire du cinéma : les metteurs en scènes, comme les scénaristes, redoublèrent d’ingéniosité pour les esquiver : panoramique vertical, bouteille de champagne débouchée… Billy Wilder, Lubitsch, Capra, Hitchcock, ont dû inventer un art du sous-texte, du sous-entendu pour déjouer les règles de la censure.

Le Film Noir fut ainsi truffé d’images chargées de sous-entendus. Ce genre qui se définit par des thèmes comme la corruption, le meurtre et le sexe, est à son apogée dans les années 40 et 50 en plein code de censure, et trouva des astuces créatives pour insinuer de façon implicite ce qu’il ne pouvait montrer de façon explicite…

La comédie musicale fut aussi un exutoire formidable pour contourner le code et servit bon nombre de stars qui dégageaient, à travers des ballets extraordinaires, une sensualité et un érotisme proscrits à l’époque. Après 1950, les films bravèrent les interdits : le code apparaissait de moins en moins efficace. Puis, après avoir usé et parfois abusé de la liberté d’expression acquise vers 1970, les cinéastes américains se sont assagis au cours des années 80 sur le contenu érotique de leurs films. Les plus audacieux se sont arrangés pour éviter l’infamant certificat X.

Document sur l’histoire de la censure à Hollywood, ce jeudi soir.
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