13 Février 2008
La maladie d’Alzheimer progresse aussi vite que la population vieillit. 860.000 personnes sont touchées aujourd’hui en France, 225.000 nouveaux cas sont détectés chaque année.
Les projections avancent les chiffres d’1 million de personnes atteintes de la maladie d’ici 12 ans, en 2020, et de plus de 2 millions de personnes en 2040.
Questions posées par Violène Mendonça à JL Delarue :
Quels seront les invités sur le plateau ?
Nous serons entouré de spécialistes de la question : gériatres, neurologues, ‘‘aidants’’. Ils interviendront en privilégiant
l’approche humaine plutôt que le jargon médical. Sur le plateau l’émotion sera forte : chaque personne atteinte de la maladie d’Alzheimer sera accompagnée d’un proche. Nous avons choisi
d’aborder toutes les problématiques et tous les stades de la maladie à travers leurs témoignages : de la presque indépendance à la dépendance, de la totale conscience à la presque
inconscience.
Avez-vous suivi les malades dans leurs quotidiens à travers des reportages ?
Effectivement, au cours des mois nous avons filmé le parcours des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Des reportages dans leurs cadres de vie et dans les différentes structures
d’accueil avec quelques bonheurs et beaucoup de difficultés. Certains lieux sont complètement inadaptés laissant proches et malades dans une grande solitude. Avec une approche subjective, une
enquête permettra de ressentir ce que perçoit le malade de son environnement : désorientation, confusion, perte de mémoire soudaine, absence de notions du temps, blessures,
joies…
Comment s’établit la communication avec une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer ?
Je pense qu’en regardant le reportage tourné en subjectif, on comprend mieux les
mécanismes qui régissent la maladie. Il faut se servir de moyens de communications différents pour essayer de rentrer dans le cœur du malade. Ils sont extrêmement sensibles aux gestes et aux
regards.
Quel est l’objectif de l’émission ?
L’information prime, c’est la mission du service public. Nous allons faire le point sur la recherche en sachant que la France accuse un certain retard en la matière. Mais surtout informer pour
‘‘dédiaboliser’’ la maladie, il est important de sensibiliser la population. Plus la maladie est détectée rapidement, mieux on peut la soigner. Au cours de la soirée on proposera un questionnaire
réalisé par le docteur Bernard Croisille qui permettra de faire la distinction entre des problèmes de mémoire banales et des oublis inquiétants. Nous sommes tous concernés, il faut s’unir pour
construire l’avenir.
Photo copyright DR.
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