France 3

Roubaix, commissariat central : Affaires courantes.

28 Avril 2008

By François MàJ 28/04

Diffusé sur France 3, ce 28 avril à 20h55, le documentaire Roubaix, commissariat central.

Un film d'une heure trente, de Mosco Boucault.

Roubaix, boulevard de Belfort, le commissariat central.
6 affaires.
Un différent familial.
Une tentative de vol avec violence.
Un incendie criminel.
La fugue d'une jeune adolescente.
Un viol dans le métro.
La mort d'une personne âgée.

"6 enquêtes menées par le commissaire Haroune, le lieutenant Auverdin et leurs collègues.
6 récits qui racontent une ville autrefois prospère, des quartiers en perdition, un avenir sans horizon..."

Ce film a mis 7 ans pour arriver à l'antenne. Muriel Rosé, directrice des unités documentaires e tmagazine de France 3, explique pourquoi. Pendant le tournage, deux femmes (filmées comme témoins dans une affaire) avaient avoué un meurtre. Il était impossible de programmer le documentaire tant que les coupables présumées n'avaient pas été jugées puis donné leur autorisation.

Tant que le procès des deux jeunes femmes - Annie et Stéphanie - n'avait pas eu lieu et que le jugement n'était pas rendu, ce film devait rester dans la boîte, explique Muriel Rosé. Comme il ne s'agissait pas d'un crime hors norme ou médiatique, l'affaire a mis plus de deux ans à être jugée. Il a fallu attendre ensuite l'assurance que les deux accusées ne feraient pas appel.

A ce moment là et uniquement à ce moment là, la diffusion a pu être envisagée. Mais les avocats des deux jeunes femmes ont fait opposition à la diffusion du doc. Malgré les accords signés avant les prises de vues. "Ce fut le début de très longues démarches et procédures. Mosco Boucault a réusis à entrer en contact direct avec Annie, qui a donné son autorisation, à travers une lettre émouvante et réfléchie qui montre son évolution et son cheminement personnel. Restait à gérer l'autorisation de Stéphanie. Mosco a alors fait une demande en jusitce qui a abouti fin 2007".

Le réalisateur de ce documentaire explique que le principe s'apparente à celui des romans noirs américains : une ville, un policier, une enquête. Avec une différence de taille selon lui : "S'agissant d'un film documentaire, tout est vrai". Il en avait réalisé un en Afrique et un aux Etats-Unis et cherchait à en réaliser un en France. Le préfet Frequet lui a suggéré de se rendre à Roubaix, ajoutant qu'il y avait dans cette ville un commissaire qu'il appréciait, Abdelkhader Haroune.

"Je m'y suis rendu. J'ai observé longuement. J'ai apprécié les hommes qui y travaillaient. Ils m'ont accepté.

Je me suis rendu compte que les affaires traitées n'avaient pas l'ampleur de celles que j'avais suivies en Afrique ou aux USA. Je ne pouvais plus me contenter de suivre une seule enquête mais devais envisager, un peu comme des nouvelles, d'en suivre plusieurs pour rendre compte d'une ville qui avait autrefois été prospère et qui était désormais confrontée aux problèmes du chômage, de l'immigration et de l'absence d'espérance. (...)

Je n'ai pas senti de réticences de la part des policiers. Il est vrai qu'à force de me voir tous les matins sur de spériodes assez longues, j'ai fini par devenir une présence familière. Je pouvais tout filmer, à une condition : que les gens impliqués me donnent leur accord par écrit.Je précisais ma position, celle d'un observateur. Ni d'un camp ni de l'autre (...)

J'attendais des affaires que je filmais qu'elles racontent certains aspects de la société française d'aujourd'hui. Je n'ai jamais eu l'impression de tenir une affaire énorme. Je n'ai jamais cru qu'Annie et Stéphanie avaient mis le feu aux maisons voisines. Et encore moins qu'elles avaient tué leur voisine. Je l'ai appris au fur et à mesure que je filmais (...)"

La diffusion de ce documentaire sera suivie par un plateau. Avec Laurence Bobillier. Pour approfondir certaines questions soulevées par le film comme le passage à l'acte, la garde à vue,les aveux. Avec notamment un ancien président de chambre à la Cour de Cassation, une journaliste, un président de Cour d'assises, ou encore un avocat.

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gauthier

27/08/2010 10:57

comment pouver vous demander ou et incarsere cette fille ta pas honte j aimerai quel soi mortes il le merite micheline etai une femme honnette et gentil tous le monde l aimer je comprend la douleur de son fils meme lui ne pouras jamais oublier la douleur de sa mere sa vie a basculer et rien ne seras comme avant et toi tu demande ou elle et en prison quel creve tu doit etre aussi malade que elle !!!!!