A voir : "Dans les yeux d'Olivier Delacroix", au pied des murs.

 

DANS_LES_YEUX_D_OLIV_preview.jpg

 

Olivier Delacroix est parti à la rencontre d’hommes et de femmes comme vous et moi, croisés quotidiennement - du moins régulièrement. Silhouettes familières, elles disent pourtant peu de leur existence, de leurs joies et de leurs peines. Qui sont-elles ? Que vivent-elles vraiment ? Le réalisateur s’est approché, à petits pas, sans préjugés, avec pour seule envie de faire des portraits troublants de naturel. Pour une série de plusieurs numéros du magazine Dans les yeux d'Olivier. Ce mardi 19 avril, rendez-vous à 22h45 sur France 2.

 

En France, environ 60 000 détenus sont régulièrement visités par 500 000 proches, membres de la famille ou amis. Cette population est certes en liberté mais vit l’incarcération par procuration : une existence rythmée par les parloirs, par des allers-retours incessants à la prison parfois très éloignée du domicile ; une vie où l’angoisse concernant le moral et l’état de santé du prisonnier est permanente sans parler de la précarité, des non-dits, et de la honte… Qui sont ces femmes qui consacrent toute leur vie à leur mari, frère ou père en prison ? Pourquoi s’imposent-elles de tels sacrifices ? Comment la vie de famille résiste-t-elle aux murs ? Comment vit-on l’incarcération de son papa lorsqu’on est un enfant ou un adolescent ?

 

Pour répondre à toutes ces questions, Olivier Delacroix est parti à la rencontre de ceux qui subissent la détention à travers l’enfermement d’un proche :

 

À 45 ans, Isabelle élève seule ses sept enfants depuis que son mari a été incarcéré il y a douze ans. Une fois par mois, elle quitte l’Alsace pour la centrale de Clairvaux et ses parloirs. Elle loge à la Fraternité Saint-Bernard auprès des sœurs qu’elle considère comme sa famille. Isabelle s’y rend souvent avec Gabrielle, six ans, un "enfant parloir" c’est à dire conçu derrière les barreaux.

 

Muriel a aussi son "homme" incarcéré à la prison de Clairvaux. Cet amour de jeunesse a repris contact avec elle trente ans après l’avoir quittée alors qu’il est en détention. Depuis, c’est l’amour fou, Muriel a plaqué sa vie de famille dans le sud de la France pour Clairvaux et sa centrale. Elle s’est d’ailleurs mariée avec lui en prison et ne rate aucun parloir.

 

A Perpignan, l’association Le Mas Grando se trouve juste en face de la prison dans un algeco de 20 mètres carrés qui fait office de centre d’accueil pour les familles des détenus. L’association, dirigée par madame Galli, 85 ans, s’appuie sur une équipe de bénévoles et de salariés dont fait partie Camélia. Cette dernière est un peu une deuxième maman pour les enfants qui viennent au Mas Grando, et une copine à qui l’on peut tout dire pour toutes ces femmes de prisonniers.

 

Dans le Nord, la famille de Frédéric vit un cauchemar. Ce jeune père, Frédéric, s’est suicidé dans sa cellule et sa famille doit faire face aujourd’hui aux questions pour mettre un terme aux incompréhensions que suscite son suicide.

 

Dans bien des cas, les prisonniers sont seuls, abandonnés par leur famille et leur entourage. Deux associations, L’Âtre et R’libre pallient cette absence en encadrant la sortie de prison d’ex-détenus livrés à eux-mêmes. C’est le cas de Kamel tout juste sorti de prison et pris en charge par Patrick, qui gère les deux structures. Ben, lui, vit à L’Âtre depuis quelque temps et essaie de se réinsérer.

 

Crédit photo © PROD / DR.

 

Retour à l'accueil
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
À propos
leblogtvnews.com

Actu des médias par 2 passionnés, amateurs. Et tweets perso.
Voir le profil de leblogtvnews.com sur le portail Overblog

Commenter cet article