George et Fanchette, avec Ariane Ascaride. Inédit.

L'interprétation du personnage de George Sand par la comédienne Ariane Ascaride est saluée par la presse. Ce soir, première des deux parties du téléfilm inédit George et Fanchette. Seconde partie samedi prochain sur France 3. A 20h35.

Nous sommes à Nohant, pendant l'été 1846 Lors de la traditionnelle préparation des confitures, George Sand recrute Fanchette, une jeune "pastoure". D'abord rebelle à toute discipline, Fanchette accepte peu à peu les séances d'alphabétisation imposées par sa bienfaitrice. En peu de temps, elle sait lire et écrire. Une relation atypique s'installe entre les deux femmes. Frustrée par sa liaison avec Chopin, déçue par sa relation avec sa fille Solange, et lassée des tourments domestiques que lui impose Nohant, George se réfugie dans le travail. Lorsqu'elle prend conscience que Fanchette succombe au charme pervers de son fils Maurice, elle l'emmène en voyage à Paris, afin d'éviter un nouveau drame familial.

Réalisation : Jean-Daniel Verhaeghe. Scénario et dialogues : Anne Andrei. Musique : Frédéric Chopin, Wolfgang Amadeus Mozart.

Avec :

Ariane Ascaride (George),

Philippe Chevallier (Gustave Papet),

Anaïs Demoustier (Fanchette),

Raphaël Personnaz (Maurice),

Alexis Loret (Alexandre Manceau),

Marie Vincent (Marie),

Nicolas Vaude (Eugène delacroix),

François Gillard,

Denis Podalydès (Agricol Thiercellin),

Fabrice Pruvost (Frédéric Chopin)

Ariane Ascaride souligne que ce projet a été une succession d’heureux hasards. Alors qu'elle venait d’animer une conférence sur George Sand — auteur pour lequel elle a un profond intérêt depuis l’enfance — au musée de Nohant, le producteur Gérard Jourd’hui l’a contactée pour lui proposer le scénario d’Anne Andrei. "Je l’ai trouvé formidable, extrêmement bien écrit et intelligemment nourri d'éléments romanesques. Puis, lors de la rencontre avec le réalisateur Jean-Daniel Verhaeghe, que je ne connaissais pas mais dont j'admirais le travail, j’ai appris qu’Anaïs était pressentie pour incarner Fanchette. Je me suis alors dit « c’est un signe : ce film est un cadeau en or ». Enfin, je suis très heureuse d’avoir participé à cette approche inédite de la vie de George Sand. On la raconte souvent à travers ses amours (Musset, Chopin…), beaucoup moins pour ses rôles de mère — avec ses enfants ou ses hommes ! — et de femme insensée, complexe et hyperactive. George Sand ne dormait pas. Elle écrivait la nuit et réservait ses journées au jardin, aux confitures, à la couture pour son théâtre de marionnettes et aux visites d’artistes tels Delacroix, Flaubert, etc. J’étais heureuse de lui offrir cette réalité d’intellectuelle proche de la nature, de cette bourgeoise défenseuse du monde paysan, de cette femme à la fois forte et fragile".