Inédit ce mardi, Malgré elles, avec Flore Bonaventura et Louise Herrero.

 

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Elles sont aujourd’hui environ 15 000 en France, mais qui a entendu parler des « Malgré-elles » ? Des jeunes femmes d'Alsace et de Moselle, soumises au travail forcé pour le Reich, en Allemagne, pendant la Seconde Guerre mondiale. Mises en lumière il y a quelques années par Nina Barbier dans un livre et un documentaire, elles sont aujourd’hui les héroïnes d'une fiction réalisée par Denis Malleval. A voir ce mardi à 20h45 sur France 3.

 

Réalisation : Denis Malleval

Scénario : Nina Barbier, Séverine Jacquet, Barbara Grinberg

Produit par Hélène Delale Production : Italique Productions,

 

Avec Flore Bonaventura (Alice), Louise Herrero (Lisette), Macha Méril (Alice, adulte), Pierre Kiwitt (Hugo), Olivier Wasler (Fritzmann)

 

Résumé : Alice et Lisette ont 17 ans lorsqu'elles sont arrachées de force à leur famille pour collaborer à l'effort de guerre en Allemagne. Après un séjour de six mois dans un camp d'endoctrinement, elles sont toutes les deux envoyées dans une usine d'armement où elles ont pour tâche de remplir des obus à une cadence inhumaine. Une explosion éclate, elles sont soupçonnées de sabotage et menacées d'être envoyées dans un camp de redressement. Alice et Lisette se croient sauvées lorsqu'on leur annonce leur transfert pour une maternité. Elles découvrent la réalité des Lebensborn ("fontaines de vie") et de l'organisation implacable des nazis pour constituer une "race pure". Ni l'une ni l'autre ne se doute de ce qui les attend...

 

Nina Barbier, coscénariste, à propos du retour de ces femmes en Alsace après la guerre : "Quand elles sont rentrées, elles n’étaient pas les bienvenues, considérées comme des boches, des collabos. Même les Anglais, quand ils ont libéré ces camps, ne comprenaient pas qui étaient ces filles en uniforme allemand, qui parlaient allemand. De nombreuses filles ont eu du mal à retrouver leur place à leur retour, notamment dans leur famille, où on leur disait de brûler leurs papiers, de tourner la page. Les hommes leur disaient, avec une part de misogynie énorme : « Vous n’avez pas combattu, vous n’étiez pas sur le front, vous étiez des souris grises. » On les a traitées de tous les noms, de « filles à soldats », presque de « prostituées ». Il a fallu qu’elles produisent des photos, des documents montrant qu’elles travaillaient. (...) Il a fallu attendre 2008, et que Jean-Marie Bockel, maire de Mulhouse, soit ministre des Anciens Combattants, pour que ces femmes soient indemnisées. Elles ont perçu environ 900 euros, ce qui n’est pas cher payé. Le film a été projeté récemment à Colmar et à Strasbourg, il n’y avait personne dans la salle qui n’était pas concerné. Là-bas, tout le monde a une grand-mère, une tante, un oncle malgré-nous ou malgré-elle. C’est un pan important de l’histoire de l’Alsace et de la Lorraine, méconnu par le reste des Français."

 

Crédit photo © Benoît Linder / Italique Productions.

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