Un jour/un destin avec Delahousse : spécial Frères Léotard ce mercredi (bande-annonce).

30 Octobre 2013

By François 30/10/2013 9H45

La 7ème saison inédite de la collection documentaire « UN JOUR / UN DESTIN », proposée et présentée par Laurent Delahousse, est diffusée depuis le mercredi 16 octobre à 22h15, chaque mercredi en deuxième partie de soirée.

Ce 30 octobre, document consacré aux frères Léotard. Un film inédit de Ranwa Stephan.

Pendant plus de 20 ans, Philippe et François Léotard ont occupé le devant de la scène. Chacun à leur place, la culture pour Philippe, la politique pour François. Le comédien, écorché vif, face au jeune loup ambitieux de la politique… Deux frères, deux personnalités publiques que l’on a souvent opposées l’une à l’autre. Deux frères aux destins pourtant intimement liés, bien plus proches que les apparences ne le laissaient penser. Comme si chacun avait vu en l’autre celui qu’il aurait pu être, celui qu’il aurait dû, ou aimé être. Grâce aux témoignages de leurs proches, ce portrait croisé inédit de la collection UN JOUR / UN DESTIN vous replonge dans le parcours sinueux et douloureux de deux frères qui ont toujours voulu repousser les limites, quitte à tout remettre en cause, quitte à se mettre en danger.

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charles

30/10/2013 11:08

Philippe Léotard ... http:// scontent-a-cdg.xx.fbcdn.net /hphotos-ash3/166652_1518534249994_7980176_n.jpg Ce gars, je l'ai connu au rade à une époque où on trainait à peu près tous les jours, avant, après, voir pendant le boulot, et dire que j'ai fait ça pendant plus de 25 ans facile ... et bien, Philippe aussi, comme nous, il faisait les " bars parallèles " ; certes il tournait au whishy tandis que je carburais au Casanis, le pastis corse, et lui fréquentait plus les " beaux quartiers " tandis que nous, nous zonions de Saint-Lazare à Pigalle et Blanche, ou Clichy-la-Garenne ( où j'habitais ), ou Mantes, Pontoise et Argenteuil où on bossait, Nanterre ( où je crêche désormais ), mais c'était bien le mème état d'esprit, genre, " pas d'ami, que des relations de comptoir ! " et " ça fait peut-ètre mal au bide, mais c'est bon pour la gueule ! " . on se croisait quand-mème, lui allait s'en j'ter un à Saint-Lazare de temps en temps, nous, on échouait au Quartier latin ou aux Champs parfois ... certes, il n'avait pas notre rudesse, voir notre âpreté, il était plus dans la séduction, le côté cool que nous n'avions pas trop : des cheminots de banlieue face à un artiste, voir un acteur star trés bien payé, et toujours trés bien " accompagné " , le veinard ! _ , mais une fois le contact établi, cela roulait entre nous et c'était sympatoche ! J'avais du respect pour l'artiste, de l'affection pour l'homme, on était proches par l'habitude des rades, mais aussi par le sang corse ... Cela m'a fait quelque chose quand il a calanché, un goût amer dans la bouche et un coup de froid au coeur, un peu de désespoir aussi ... bon, et puis on boit un verre et ça passe ... mème si le gars reste dans ta mémoire, mème si tu sais que tu iras le rejoindre ... Tu entraves quand-mème que rien n'est gratuit dans la vie et qu'il faut toujours casquer l'ardoise, banquer la douloureuse ! Salut l'aminche, salut le poteau, on s'en est taillé une belle tranche et on s'est bien fendu la gueule _ et pas que dans les bastons ! _ et, sûr, on n'a aucun regret ! Allez, Phil, le dernier, pour la route ...

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