Une journée en noir et blanc ce lundi 28 mai, sur ARTE.

 

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Il y a dix-huit ans, ARTE proposait La nuit bleue. Demain, lundi 28 mai, la chaîne fait encore plus fort avec une journée entière « en noir et en blanc ».

 

Voici une partie de la programmation :

 

10.50 BERLIN, SYMPHONIE D’UNE GRANDE VILLE

de Walter Ruttmann (Allemagne, 1927, 1h13mn)

Documentaire avant la lettre et «première oeuvre d’art totale» du cinéma, un hymne constamment inventif et d’une extraordinaire beauté plastique à la capitale allemande et à sa vitalité, de l’aube à la nuit.11.55 ENTRACTE INéDIT de René Clair (1924, 12mn) ~ Musique : Érik Sat ie Un court métrage «qui ne respecte rien, si ce n’est le droit d’éclater de rire» (Picabia).

 

12.10 IN THE STREET

d’Helen Lewitt, avec James Agee (États-Unis, 1948, 16mn)

Une trépidante variation sur la rue newyorkaise, par l’une des photographes qui l’a le mieux explorée en son temps. Avec le regard complice d’un grand aîné.

 

12.30 THE GIRL CHEWING GUM

de John Smith (1976, 16mn, VOSTF)

Par l’une des figures du cinéma expérimental britannique, une incursion drolatique dans une rue de Londres.

 

12.40 FANTÔMES DU MATIN I

de Hans Richter (1928, 7mn, VOS TF)

Un film expérimental de l’un des plus brillants cinéastes dadaïstes de l’Allemagne des années 1920.

 

13.00 LA JETÉE

« Photo-roman » de Chris Marker (France, 1962, 27mn)

Prix Jean Vigo 1963

 

13.35 TOUT VIENT DU NOIR ET SE PERD DANS LE BLANC

de Reiner Holzemer et Thomas Honickel (Allemagne, 2012, 54mn)

Malgré l’avènement du technicolor et de la télévision en couleurs, de nombreux artistes continuent de s’exprimer en noir et blanc. Avec l’artiste Pierre Soulages, le photographe Anton Corbijn (réalisateur du film Control), le réalisateur Michael Haneke, Karl Lagerfeld et bien d’autres artistes qui viennent compléter cette ode au noir et blanc…

 

14.30 ULYSSE

d’Agnès Varda (France, 1982, 22mn)

César 1984 du meilleur court métrage documentaire

Au bord de la mer, une chèvre, un enfant et un homme. C’est une photographie faite par Agnès Varda en 1954. À partir de cette image fixe, le film explore l’imaginaire et le réel.

 

16.20 COFFEE AND CIGARETTES – Strange to meet you

de Jim Jarmush (État s-Unis, 1986, VOSTF)

Noir et blanc, café et cigarettes, trois histoires courtes et folles à attraper au vol. Du cinéma instantané proche de l’improvisation, avec Roberto Benigni, Iggy Pop et Tom Waits !

 

16.40 MOROCCO - COEURS BRÛLÉS

Film de Josef von Sternberg (États-Unis, 1930, 1h28mn, VF)

Avec Gary Cooper et Marlene Dietrich 

Sous le soleil du Maroc, la romance entre une chanteuse et un beau légionnaire. Avec un étonnant portrait de femme dessiné par Marlene Dietrich.

 

18.15 À QUOI RÊVENT LES MACHINES À LAVER ?

de Thomas Schmitt (2012, 30mn, VF)

Au noir, il convient d’opposer le blanc. Comment les différentes cultures ont-elles érigé cette non-couleur en symbole ? La liste des vertus prêtées au blanc dans la mythologie, la religion et l’histoire des idées est longue : pureté, virginité, bonté, lumière divine... Un dualisme dont sont empreintes nos civilisations occidentales, notamment lorsqu’elles opposent le blanc positif au noir négatif : ce n’est pas un hasard si les membres du Ku Klux Klan se parent de blanc pour symboliser leur appartenance à une race dite supérieure. Les scientifiques sont eux en quête perpétuelle du blanc le plus blanc….

 

20.35 THE BARBER (The man who wasn’t there)

Film de Joel Coen (États-Unis, 2001, 1h56mn, VM) ~ Scénario : Joel et Ethan Coen

Avec Billy Bob Thornton et Scarlett Johansson

Prix de la mise en scène, Cannes 2001

Le film noir des années 1940 revu et corrigé par les frères Coen. Une histoire d’adultère, de chantage et de meurtre à la superbe photographie en noir et blanc. Avec, dans un second rôle, la jeune Scarlett Johansson en nymphette !

 

22.30 LET’S GET LOST

de Bruce Weber (États-Unis, 1988, 1h59mn, VOSTF)

Prix international de la critique au Festival de Venise 1988.

Un portrait de Chet Baker, grand trompettiste et chanteur de jazz blanc, dont la vie défraya la chronique dans les années 1950 et 60. Le réalisateur Bruce Weber a eu le privilège d’accompagner le mythique musicien Chet Baker tout au long de l’année qui précéda sa mort mystérieuse, en 1988, dans un hôtel d’Amsterdam. Il en a tiré un documentaire riche en images d’archives.

Ce documentaire a été sélectionné pour les Oscar en 1989.

 

1.40 LOOKING FOR LANGSTON

d’Isaac Julien (Royau me-Uni, 1988, 45mn, VOS TF)

Avec : Ben Ellison (Alex)

Plongée dans la vie nocturne du Harlem des années 1920. Une méditation poétique inspirée de la biographie de Langston Hughes. Langston Hughes (1902-1967) était un poète, nouvelliste et dramaturge américain, dont la renommée est due à son implication dans le mouvement culturel appelé « Renaissance de Harlem », qui a fait vibrer le quartier noir de New York dans les années 1920. Homosexuel, il narre la quête érotique des beaux hommes noirs. Sur fond de musique, de bals, de sexe et de drogue, il traque ainsi l’objet de son désir.

 

2.25 DREAM WORK

de Peter Tscherkassky (2001, 10mn, VOSTF)

Une femme s’endort puis sombre dans un rêve qui la transporte dans un paysage d’ombres et de lumières… Un hommage à Man Ray.

 

2.35 CELUI QUI DÉTERRE LA BELLADONE

de Franka Potente (Allemagne, 2006, 40mn, muet) 

Une histoire d’amour surréaliste entre une jeune femme du début du XXe siècle et une momie punk...

 

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