1 Mars 2024
Écrit et réalisé par Jérôme Bonnell, À la joie a fait partie des fictions les plus remarquées au Festival de La Rochelle l'an dernier : triplement présente dans le palmarès ! Meilleure réalisation, meilleure interprétation masculine (Pablo Pualy), révélation féminine (Amel Charif).
Face à une concurrence très hard - concert des Enfoirés - ARTE propose À la joie dès 20h55 ce vendredi. Replay disponible jusque fin mai.
Avec Amel Charif, Pablo Pauly, Marc Citti, Raphaël Acloque, Marie Desgranges, Olga Mouak, Gaëtan Pau, Anne Suarez, Charlotte Laemmel.
Mars 2020. Alors que la propagation du virus du Covid-19 se fait de plus en plus prégnante, Véra, jeune avocate en droit du travail, arrive de Montpellier pour rendre visite à ses parents à Paris. Les premières mesures de confinement ne tardent pas à être annoncées. Véra, dont le compagnon est coincé à l’étranger, décide de rester dans l’appartement d’une amie pour télétravailler et fait bientôt la connaissance de Sam, un voisin du quartier à la vitalité irrésistible. Très vite, l’isolement les rapproche…
Jérôme Bonnell : "Le projet a vu le jour au début du confinement, en pleine première vague. Quand tout s’est arrêté, à la mi-mars 2020, c’est presque par surprise que j’ai commencé à écrire cette histoire, stupéfait comme chacun par la situation inédite qui nous frappait. C’est d’abord sans recul sur cette crise pandémique que, guidé par mon émotion seule, j’ai imaginé Véra, puis Sam, et leur histoire d’amour singulière. Comme si rebattre les cartes de nos vies, en nous enfermant, rebattait celles du filmage et de la dramaturgie. Avec une question apparemment simple : un amour entre deux personnes peut-il naître et se vivre en l’absence des autres ? Sans le regard d’un tiers ? Sans le miroir de la société ? En s’aimant ainsi, on est débarrassé du poids des rivalités, des comparaisons ; on élimine jalousie et possessivité, on retrouve une part d'enfance, on gagne en liberté, en désinhibition, voire en sauvagerie, puisque personne ne nous regarde, ni ne nous juge. Mais un étouffement nous guette, violent, inéluctable. S’ensuit alors une autre question, plus complexe : un tel amour, isolé des autres, en devient-il d’autant plus vrai, ou au contraire d’autant plus faux ? En restant en vase clos, voit-on mieux ou moins bien l’autre ?"
Crédit photo © Céline Nieszawer
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