La saison 4 de la série allemande Charité – La médecine de l'avenir - diffusée aujourd'hui sur ARTE.

Tout au long de la soirée (et durant une partie de la nuit...) ce jeudi 4 avril 2024, ARTE proposera les six épisodes de la saison 4 de la série allemande Charité : La médecine de l'avenir.

Fiction écrite par Tanja Bubbel et Rebecca Martin, réalisée par Esther Bialas, interprétée par Sesede Terziyan, Angelina Häntsch, Timur Isik, Adriana Altaras, Moritz Führmann, Gina Haller, Jenny Schily.

Berlin, août 2049. La célèbre chercheuse Maral Safadi revient en grande pompe à la Charité, où elle avait étudié, en compagnie de sa femme gynécologue, Julia Kowalczyk. Désormais directrice de l’institut de microbiologie de l’hôpital, Maral prend en charge un homme infecté par un agent pathogène inconnu. Pendant ce temps, la Charité est assaillie par des manifestants qui protestent contre une nouvelle réforme du système de santé à laquelle Maral a participé.

Via ARTE : "Son nom français lui est resté, depuis sa fondation en 1710. Doyen des hôpitaux berlinois, la Charité doit une part de son prestige aux prix Nobel passés par ses salles d’opération et ses unités de recherche. Il en est ainsi de Robert Koch, Emil Behring ou Paul Ehrlich, tous trois au générique de la première saison. Située à la fin du XIXe siècle, celle-ci documente avec précision le développement des mesures de santé publique, mais aussi les progrès scientifiques de l’époque, qui servent la puissance de l’empire prussien. La série s’intéresse ensuite à la période nazie – au cours de laquelle les plus vulnérables et les individus jugés "déviants" firent les frais de la politique eugéniste du régime –, puis aux conséquences de l’érection du mur sur l’établissement, situé à Berlin-Est. Servie par une pléiade de comédiens talentueux et des reconstitutions soignées, cette fresque médicale balaie ainsi des moments clés de l’histoire allemande, avant de se saisir d’enjeux tels que l’intelligence artificielle, la déshumanisation de la santé et la crise climatique dans une dernière saison dystopique."

Crédit photo © ARD / MDR / Armanda Claro