Ce soir sur France 3 : Lady Di, la femme qui s'était trompée de vie.

Ce soir sur France 3 : Lady Di, la femme qui s'était trompée de vie.

A découvrir mercredi 23 août sur France 3, en première partie de soirée : Lady Di, la femme qui s'était trompée de vie.

Un documentaire inédit de Gérard Miller et Anaïs Feuillette.

Quand un psychanalyse analyse le destin de la princesse Diana non pas comme un conte de fée à la fin triste, mais comme une tragédie qui ne pouvait que se terminer mal.

Septembre 1997. Une semaine après l’accident qui pulvérisa sa voiture sous le tunnel de l’Alma, à Paris, la famille royale au grand complet assistait aux funérailles de la princesse Diana. Pourtant, pour la monarchie anglaise, cela faisait plusieurs années que la jeune femme était déjà morte. Cinq ans plus tôt, les confidences que Diana avait faites au journaliste Andrew Morton et qu’il avait publiées dans un livre à scandale avaient fait trembler Buckingham palace, et depuis cette date, la rupture était consommée entre le Palais et la princesse.

Les dernières années de la vie de Diana, ponctuées par une série de révélations sulfureuses, avaient donné lieu à une véritable guerre entre la cour d’Angleterre et celle que le peuple anglais continuera d’appeler jusqu’à sa mort et bien des années après : la « princesse des cœurs ». Mais comment expliquer que cette jeune femme de 36 ans, présentée dans un premier temps comme docile, soit devenu un adversaire aussi implacable du Trône ? Et comment comprendre que sa vie ait été, au final, si tragique ?

C'est ce qui a donné envie à Gérard Miller et Anaïs Feuillette de faire ce film. Suivre pas à pas les aventures de cette rebelle improbable et comprendre l'impuissance de la monarchie britannique à empêcher le conte de fée qu'elle avait tenté de vendre au monde entier de se transformer en pur cauchemar.

Mon opinion est faite depuis longtemps. Diana s’est trompé de vie et ce qu’elle a enduré à la Cour d’Angleterre peut être nommé sans exagération : un calvaire. Difficile de l’admettre ? Je le sais bien. Cendrillon, Aurore, Belle ou Raiponce font tant rêver les petites filles qu’on ne peut les imaginer souffrir qu’avant leur mariage, quand leur univers est encore peuplé de sorcières et de dragons, et que le prince charmant ne les a pas encore sauvées. Mais après ! Comment se dire que le pire les attend au contraire quand le conte de fée se termine, quand se lit la dernière phrase “ils se marièrent, vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants”, et que les parents embrassent leurs enfants pour qu’ils abordent rassurés la nuit noire propice aux cauchemars ? Oui, comment admettre qu’une fois lovées dans leur château de rêve, les jolies princesses puissent connaître l’inverse de ce qu’on leur avait promis : le malheur ?

Et pourtant...

Lady Diana, la femme qui s’était trompé de vie prend la suite de notre précédent film : Monaco, le rocher était presque parfait, et a été conçu dans le même esprit. Car entre Grace de Monaco et Lady Di, il y a plus que quelques points communs, à commencer bien sûr par le long ennui qui précède leur fin tragique en voiture. Il y a un désir insistant de souffrir, comme un formidable appétit de mort qui les place sans cesse en porte-à-faux par rapport à leur aspiration au bonheur. En fabriquant de toutes pièces le mariage de Charles et de Diana, la famille royale pensait avoir tout prévu: Diana n’était-elle pas an english rose, une rose anglaise qu’on pouvait acheter sur catalogue, les yeux quasiment fermés ? Or ce fut l’erreur de casting du siècle, l’erreur d’un petit clan de privilégiés, coupés de la réalité du monde et affublés d’œillères bien plus handicapantes que celles des chevaux qui tiraient leur carosse.

Je souhaitais du coup que notre film raconte l’histoire de ce malentendu fondamental, l’histoire d’une Reine et de sa Cour à qui personne n’osa conseiller de s’intéresser un peu plus à la psychologie des êtres humains et un peu moins au dressage des chevaux. Car Diana, c’était Cendrillon, la chaussure en moins, la névrose en plus, et comme les hystériques de Freud, il fallait savoir l’écouter, ce dont les momies de Buckingham étaient incapables. Résultat : la jeune fille naïve qu’ils avaient choisie pour sa docilité supposée, est devenue la plus improbable rebelle de toute l’histoire de la monarchie, et son souvenir reste encore aujourd’hui pour le Palais un pur cauchemar.

Gérard Miller

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