19 Mars 2020
3 prix au Danish Robert Awards pour la série danoise Bedrag III : meilleure série TV de l’année ; meilleure actrice (Maria Rich); meilleur acteur dans un second rôle (Jacob Hauberg Lohmann).
Les 10 épisodes seront diffusés dès aujourd'hui sur ARTE : le jeudi, de ce 19 mars au 2 avril à partir de 20h55.
À Copenhague, les flux du blanchiment d'argent vont relier un flic insomniaque, une banquière frustrée et un jeune caïd, dans cette fiction policière annoncée haletante et emplie d'humanité.
Série créée par Jeppe Gjervig Gram (co-scénariste de Borgen) et titrée ici Dos au mur. Avec Esben Smed, Thomas Hwan, Maria Rich...
Un flic de la brigade financière à la tête d’une section anti-criminalité. Un jeune trafiquant qui cherche à blanchir de grosses sommes d’argent. Une employée de banque déçue de ne pas avoir eu la promotion attendue. Trois personnages sans aucun lien en apparence vont pourtant être amenés à se rencontrer dans un Danemark contemporain.
Inspirée du scandale causé par HSBC, condamnée pour avoir blanchi les revenus des cartels de la drogue, le script de Dos au mur s’est trouvé conforté par l’actualité récente : blanchiment d’argent impliquant des banques danoises, fusillades entre gangs en plein Copenhague... À travers Alf, Anna et Nicky, trois personnages finement écrits et intensément interprétés, ce polar existentiel, créé par Jeppe Gjervig Gram et dopé par la réalisation inspirée de Søren Balle (Au nom du père), plonge avec réalisme dans une société malade, qui pressure ses troupes et les pousse à la faute. Des failles à tous les niveaux de responsabilité facilitent la lessive de l’argent sale. Naviguant entre fausses factures et vrais tueurs, Dos au mur, qui vient d’obtenir trois Danish Robert Awards, l’équivalent des César danois, bascule habilement de l’univers policé des cols blancs à la brutalité du crime organisé, ce qui contribue à son pouvoir addictif. Mais c’est aussi à travers ses trois personnages et de nombreux rôles secondaires marquants, qu’elle émeut et laisse planer une lueur d’espoir. Car si la fraude organisée se nourrit d’erreurs humaines, la vulnérabilité des protagonistes fait aussi dérailler la machine à blanchir le cash, comme lorsque le dealer Nicky est bouleversé en retrouvant son fils.
Le début : De retour à Copenhague après deux ans en Espagne, Nicky gère les affaires du mystérieux narcotrafiquant Marco. Alors que les affaires de Nicky prennent de l’ampleur, il apprend que son fils de 5 ans, Milas, qu’il n’a pas vu depuis deux ans, a été placé. Alf, policier de la brigade financière, intègre l’unité spéciale Nørrebro, spécialisée dans la lutte contre le trafic de drogue, mais parvient difficilement à y faire sa place. Ce jeune homme nerveux et idéaliste a échappé de peu à un meurtre et lutte depuis contre l’insomnie. Après la découverte dans une cave de huit cadavres, Storm, son supérieur lui confie la responsabilité de l’enquête. Il s’agit de Roms, qui ont servi de prête-nom pour endosser la responsabilité de sociétés qui blanchissent de l’argent à l’étranger.
Crédit photo © Trier moerk
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