6 Novembre 2025
Le mot n’existait pas dans les dictionnaires français il y a encore cinq ans. Pourtant, aujourd’hui, les discussions autour des « wokes » inondent certains plateaux télé (coucou CNEWS !😬) et enflamment les débats.
Défenseurs des libertés et des minorités pour les uns, nouveaux censeurs bien-pensants pour les autres, qui sont les « wokes » ? Le « wokisme » est-il réellement un danger pour notre pays ?
Dans un nouveau numéro de La guerre de l’info, les équipes de Complément d’enquête auscultent les ressorts cachés de cette bataille acharnée contre ce que certains hommes politiques qualifient de « nouvel obscurantisme ». À voir ce jeudi 6 novembre à 23 heures sur France 2.
Le 26 juillet 2024, Paris est le centre du monde, théâtre de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques. Saluée par une grande partie de la population, elle est violemment dénoncée par certains. La conférence des évêques de France déplore « l’outrance et la provocation de certaines scènes », Marion Maréchal dénonce une « propagande woke grossière ». Le président américain Donald Trump la qualifie de « honte ». Le chorégraphe Thomas Jolly et certains participants comme la drag queen Nicky Doll sont victimes d’une vague de cyberharcèlement et menacés de mort. Qui sont les auteurs de ces messages haineux ? S’agit-il d’une offensive concertée ? Les organisateurs de la cérémonie savaient-ils qu’ils provoqueraient de telles réactions ? Complément d’enquête est allé à la rencontre des protagonistes de cette histoire dont certains reviennent longuement pour la première fois sur cette histoire.
Quelques jours après la cérémonie d’ouverture, un car roule dans Paris pour protester contre « les attaques contre les chrétiens ». Plusieurs militants sont interpellés et en profitent pour se filmer dans le fourgon de police. Diffusée sur les réseaux sociaux, la vidéo fait des centaines de milliers de vues. Elon Musk s’en émeut sur X. L’opération a été organisée par CitizenGo, une association qui dénonce « l’idéologie woke » et revendique 18 millions de « citoyens actifs » à travers le monde. Qui se cache derrière cette ONG ? Quels buts poursuit-elle ?
À l’université, elle aussi régulièrement accusée de propager le wokisme, la bataille fait rage. En mars dernier, un petit groupe d’étudiants bloque le campus de Lyon-2. Ils protestent contre une décision de l’université. Elle leur a refusé le droit d’organiser dans la faculté un repas de rupture du jeûne pour la fin du Ramadan. Sur CNEWS, l’un des enseignants va alors dénoncer l’emprise de « l’islamo-gauchisme ». Deux jours plus tard, des étudiants cagoulés interrompent son cours. Ils filment la scène qui va très vite faire le buzz sur les réseaux sociaux. Laurent Wauquiez et le président LR de la région Auvergne-Rhône-Alpes menacent alors de couper les subventions versées à l’université. Selon eux, la fac a fermé les yeux sur ce qu’ils qualifient de « dérives préoccupantes ». Dans une tribune, deux anciens ministres de l’Education nationale réclament la démission de la présidente de Lyon-2. Pourquoi une telle polémique ? L’université est-elle gangrénée par le wokisme ou s’agit-il d’un épouvantail que certains agitent à des fins politiques ?
Une enquête de Nicolas de Labareyre, Etienne Grelet et Mikael Bozo, présentée par Tristan Waleckx.
Titre de ce numéro : Wokes, la dictature des bien-pensants ?
🎙️ « C’est évidemment politique »
— Complément d'enquête (@Cdenquete) November 5, 2025
L'artiste queer Nicky Doll raconte avoir reçu une vague de haine après sa performance à la cérémonie d’ouverture des JO de Paris et affirme l’importance de se battre pour ses droits en tant que minorité.#Complementdenquete ce jeudi à 23h00 pic.twitter.com/X3mqCVfLMi
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