28 Novembre 2012
En proposant une soirée continue avec la diffusion du CERVEAU D’HUGO suivi d’un débat sur l’autisme, à une heure de grande écoute, France 2 a souhaité sensibiliser les téléspectateurs à ce handicap et changer le regard et le comportement de la société sur l’autisme. Hier, mardi 27 novembre à partir de 20h45, le très beau docu-fiction LE CERVEAU D’HUGO de Sophie Révil a réalisé une très belle performance en réunissant en moyenne 3,7 millions de téléspectateurs et 13,5% de part d’audience selon Médiamat-Médiamétrie.
Face à une concurrence particulièrement difficile, dixit le communiqué de France télévisions, France 2 se félicite d’avoir réuni les téléspectateurs "au travers d'un programme documentaire de création originale, qui s'articule sur des valeurs humanistes. Cela conforte le statut et la mission de France 2, chaîne de l'événement, de la différence et de la création au service de tous".
Après la diffusion du docu-fiction, à partir de 22h25 le débat « Autisme : le scandale français », présenté par Benoît Duquesne, a réuni en moyenne 2,5 millions de téléspectateurs et 12,7% de part d’audience.
Le site du docu-fiction a généré 19 000 visites et totalisé 63 000 pages vues pour la seule soirée d'hier, mardi 27 novembre 2012. 742 messages ont été enregistrés sur le forum, où les témoins du film répondaient en direct aux internautes après la diffusion sur France 2. Les internautes ont été nombreux à suivre LE CERVEAU D’HUGO sur les sites francetv pluzz, avec 4 700 sessions de direct vidéo recensées. L'aventure du CERVEAU D’HUGO se poursuit sur le site du docu-fiction où les internautes peuvent encore voir la vidéo de rattrapage pendant 7 jours, découvrir des témoignages inédits, visionner les scènes coupées et celles commentées par la réalisatrice et l'acteur principal, et bien sûr, continuer de débattre sur le forum. Pour retrouver tous les contenus additionnels du CERVEAU D’HUGO, rendez-vous sur le site : http://www.france2.fr/emissions/le-cerveau-dhugo
Rappel :
Hugo est une énigme vivante. Si vous le croisez dans la rue, vous penserez qu’il est un simple d’esprit. Pourtant, il est d’une intelligence remarquable, c’est même un génie dans son domaine, le piano. Hugo est né avec un handicap étrange et mystérieux : l’autisme. Il aime se décrire comme un martien au pays des "neurotypiques", les êtres humains qu’on dit normaux. Le Cerveau d’Hugo, diffusé mardi à 20h45 sur France 2, raconte l’histoire mouvementée et bouleversante d’Hugo depuis sa naissance jusqu’à l’âge de 22 ans, grâce à des acteurs de différents âges. La fiction est enrichie par des témoignages d’autistes, enfants, adolescents ou adultes, et leurs parents. Ils nous donnent une extraordinaire leçon de courage car être né avec un cerveau autiste au pays des neurotypiques est une épreuve et un combat de chaque jour. Le film retrace aussi l’histoire de l’autisme grâce à d’émouvantes images d’archives, et nous fait voyager à l’intérieur du cerveau humain à partir des dernières découvertes scientifiques.
Un docu-fiction écrit et réalisé par Sophie Révil. Collaboratrice scientifique Nouchine Hadjikhani. Avec la voix de Sophie Marceau.
Produit par ELZEVIR FILMS et ESCAZAL FILMS. Avec la participation de France Télévisions.
Avec Thomas Coumans (Hugo), Arly Jover (maman d'Hugo), Christine Murillo, Charles Fresse, Kilyann Lefevre et Paolo Martinelli.
Avant d’interpréter Hugo, le comédien belge Thomas Coumans (photo) dit qu'il ne savait presque rien de l'autisme. "“C’est un vrai autiste” est une remarque que j’avais entendue dire pour désigner une personne renfermée, peu sociable. Voilà tout ce que je savais de ce handicap. Mais, en lisant le scénario, j’ai appris énormément. Comme, par exemple, que ça touche beaucoup plus de personnes qu’on ne croit et qu’il y a de nombreuses formes d’autisme. Face à une émotion, les personnes autistes ne sauront pas se dominer, alors que les neurotypiques auront les connexions cérébrales nécessaires pour gérer la situation. Une phrase du film m’a marqué. Elle expliquait que nous ne sommes pas égaux biologiquement face au bonheur. Sans entrer dans les détails du fonctionnement cérébral, nous ne produisons pas tous les bonnes hormones en quantité suffisante. Chaque humain a sa manière d’appréhender le monde. Soit sept milliards de visions différentes, dont celles des personnes autistes…"
Inteerogé par Diane Ermal à propos des difficultés rencontrées pour créer Hugo, Thomas Coumans souligne que la première était le piano ! "Je n’en avais jamais joué avant et même si je fais semblant dans le film, il a fallu que je répète le placement des mains. Ce n’est pas du tout évident. Pour composer le personnage, j’ai visionné des témoignages de personnes autistes. Puis, j’ai essayé de créer Hugo par moi-même. La difficulté consistait surtout à trouver le juste équilibre entre l’étrangeté, le décalage exprimé par le corps et une certaine normalité. Il ne s’agissait pas de faire le “neuneu”, le débile, mais de traduire la subtilité de l’autisme qui peut avoir l’apparence d’une psychose ou de la folie, mais n’en est pas une. La plupart des personnes autistes sont intelligentes et parlent normalement, mais peuvent aussi tout d’un coup changer de comportement : une tête un peu trop penchée ou une manière de regarder particulière. J’ai travaillé ces attitudes dans mon jeu, accentuées au maquillage par un grain de beauté ici, des cernes là, des marques de lunettes sur le nez."
Sur le tournage :
Crédit photo © Gilles Scarella - France télévisions.
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