Cabaret New Burlesque : Les effeuilleuses d'Amalric sur scène à Paris.

 

brochure16.jpg

 

Lu dans Le Parisien : les plantureuses effeuilleuses du Cabaret New Burlesque, filmées par Mathieu Amalric dans « Tournée », vont faire tourner la tête des Parisiens.

 

Les stripteaseuses américaines livreront leurs performances entre le 27 décembre 2010 et le 15 janvier 2011 au théâtre de la Cité internationale.

 

Lundi 27, mardi 28, jeudi 30 et vendredi 31 décembre à 20h30. Puis les 3,4,6,7,8,10,11,13,14,15 janvier à 20h30.

 

Direction artistique Kitty Hartl, avec Mimi leMeaux, Kitten on the Keys, DirtyMartini, Julie AtlasMuz, Evie Lovelle, Roky Roulette.

 

Présentation :

 

Les spectateurs du nouveau film de Mathieu Amalric, Tournée, savent déjà ce qu’est le new burlesque. Ils ont vu ces néo-créatures évoluer au cinéma. Il leur reste à les voir « en vrai », ce qui n’est évidemment pas la même chose. Une série d’Américaines pulpeuses livrées sur un plateau, mais un plateau qu’elles se sont choisi toutes seules et qu’elles ont décoré elles-mêmes à partir de vieilles photos de jadis.

Comme l’indique le « new », ce mouvement est une revisitation du « vieux » burlesque : un spectacle au féminin fondé sur le strip-teasemais qui désamorce en partie la dimension érotique de la nudité en la transformant en une forme de comédie ou de spectacle décalé et drolatique. Plus de « tease » que de « strip » en quelque sorte. Dans les années 90 (du XXe siècle), quelques Américaines ont réinventé, à partir d’un savant mélange de burlesque et de théories queer, une présence excentrique, éroticooutrageous, comique et forcément too much. Elles s’appellent aujourd’hui DirtyMartini, Kitten on the Keys (chaton sur le piano), Julie AtlasMuz, Evie Lovelle,Mimi LeMeaux ou Roky Roulette. Des noms qui sont tout un programme (théâtral).

Ce que ces femmes (et cet homme, car il y en a un dans la compagnie) font, avec leur blondeur platine à mort ou leur rousseur super rousse, c’est inventer un spectacle grâce aux images de la beauté convenue, de lamode, des techniques dumaquillage, dumouvement séducteur, du vêtement aguicheur. Ce qu’elles font, c’est donc interroger les modes de production de l’identité féminine. Et évidemment elles la parodient enmême temps, la détournent pour parvenir à donner à voir le gender trouble (le trouble dans le genre) auquel la philosophe Judith Butler a consacré un livre important et qui promeut l’idée qu’on ne fait jamais que jouer (en permanence et souvent en l’oubliant) à avoir le sexe qu’on a.

 

 

Retour à l'accueil
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
À propos
leblogtvnews.com

Actu des médias par 2 passionnés, amateurs. Et tweets perso.
Voir le profil de leblogtvnews.com sur le portail Overblog

Commenter cet article
M
<br /> <br /> Bonjour,<br /> <br /> <br /> Savez-vous si une tournée en France et notamment à Lyon est prévue ?<br /> <br /> <br /> Merci pour votre réponse.<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
Z
<br /> <br /> Amalric disait à Cannes : Au départ le New Burlesque était un mouvement lesbien, né vers 1995 avec un<br /> groupe, le Velvet Hammer. "Ces filles portent la politique dans leur corps, une résistance au formatage qui n'a pas besoin de mots.<br /> <br /> <br /> Maintenant le New Burlesque a tout de même été un peu récupéré par des canons de Las Vegas aux corps plus conformes" (Amalric)<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
A
<br /> <br /> ça va faire le plein !<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre