Didier Bezace, "Clémenceau", dans une fiction inédite ce samedi (bande-annonce).

 

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Diffusé  pour la première fois ce samedi  à 20h45 sur France 3, le téléfilm Clemenceau, réalisé par Olivier Guignard, retrace une page fondamentale de la Première Guerre mondiale. À travers l'histoire d’un homme qui fut président du Conseil sous la troisième République, ce film montre comment un individu a bouleversé l’issue d’un conflit planétaire.

 

1917. Année terrible. Celle où les hommes se révèlent. Rien ne va ; l'ennemi menace Paris ; les alliés sont battus sur tous les fronts ; l'armée française se révolte ; le pouvoir politique est impuissant. Année où les gouvernants vont chercher l'homme qu'ils détestent pour son intégrité, sa puissance, son refus du compromis : Clemenceau. Une enquête menée en 1924 par une jeune journaliste québécoise nous fait découvrir ce personnage complexe, hors du commun.

 

Didier Bezace :"Avant tout, ce personnage n’avait jamais été incarné et cela fut très stimulant. Mon autre motivation était de donner une humanité à un héros historique. Le fait que Clemenceau soit très éloigné de moi, par le physique et par l’âge, m’a aussi beaucoup intéressé. Cela impliquait deux heures de maquillage intensif tous les matins avant les tournages. Par ailleurs, nous avons tourné dans des lieux historiques : la maison de Clemenceau à Saint-Vincent-sur-Jard, au château de Versailles, ou encore à l’Assemblée nationale. L’envie de voir se confronter la fiction avec la vérité des lieux a également été déterminante dans mon choix.

(...)

Clémenceau était avant tout un grand républicain, dont l’entêtement a permis à la France de sortir victorieuse de la guerre. Le pays était dans un état de détresse morale extrême et, grâce à sa volonté acharnée de ne pas perdre, le pays a repris espoir. Clemenceau est en quelque sorte un Churchill français : il était très obstiné et il n’abandonnait jamais ! C’était aussi un guerrier, aimant se battre, comme le prouve son passé de cavalier et les duels qu’il n’hésitait pas à livrer. Il était néanmoins très complexe, comme en témoigne son parcours politique. Il a notamment été lié à la Commune et a défendu Émile Zola lors de l’affaire Dreyfus. Il se distinguait également par sa grande loyauté et un sens de l’humour incomparable. Même ses adversaires lui reconnaissaient ces qualités. "

 

Réalisation : Olivier Guignard

Scénario : Serge Berstein, Jacques Kirsner 

Avec Didier Bezace (Clémenceau), Monia Chokri (Charlotte Beauséjour), Marc Citti (Georges Mandel), Thierry Gibault (Mordacq), Grégory Gadebois (Georges Wormser), Albert Delpy (Claude Monet), Jacques Bonnaffé (Raymond Poincaré).

 

Crédit photo Didier BEZACE (CLEMENCEAU) et Albert DELPY (CLAUDE MONET) © Ulrich Lebeuf / Jem Production

 

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