Reportage sur TF1 : Manawan, 3 Françaises au pays des Indiens.

Reportage sur TF1 : Manawan, 3 Françaises au pays des Indiens.

Un reportage de Sarah Amrouni et Cédric Corre, à voir ce samedi en début d'après-midi sur TF1.

Manawan est l'une des plus anciennes réserves amérindiennes du Canada. Niché sur la rive du lac Métabeskéga, entouré de 80 hectares de sapins, c'est un village perdu au coeur de la forêt boréale, à la lisière du grand Nord canadien... le pays des Indiens Atikamekw. L'une des 11 nations indigènes du Canada.

2500 Amérindiens vivent dans cette réserve, loin de tout, à 100 km de la première trace de civilisation. Parmi eux : trois Françaises ont choisi de partager cette vie en complète autarcie....au gré des saisons, de -40 en plein hiver à la douceur de l'été. Comment décide-t-on de vivre dans une tribu indienne ?

Du dimanche soir au vendredi, Anne-Marie Naumiak et Lydie Bouchereau vivent à Manawan. Elles sont professeurs à l'école primaire du village. Toutes les deux enseignent le français aux enfants de la réserve. Passionnées par la communauté et la culture Atikamekw, elles ont trouvé dans cette réserve une seconde famille...des enfants de l'école, dont elles sont très proches, aux collègues Atikamekw qui les ont complètement adoptées. " Les enfants Atikamekw sont particulièrement spontanés, ils ont gardé cette fraîcheur que les enfants des villes ont perdue. Personnellement, ils m'étonnent chaque jour "confie Anne-Marie. Après 10 ans de vie à Manawan,elle est aujourd'hui connue de tous. Sa joie, sa franchise, sa bonne humeur ont séduit tous les habitants qui n'hésitent pas à lui ouvrir les portes de leur maison.

Françoise Lathoud, elle, a poussé l'expérience indienne encore plus loin. Elle a épousé un chamane Atikamekw, guérisseur et guide spirituel. Elle vit dans la forêt avec leurs 3 filles. A 70 km du village de Manawan, ils n'ont pas l'eau courante. Chaque jour, Françoise récupère l'eau du lac pour les besoins de la famille. Un choix. " Aller chaque jour au lac, c'est l'un des plus grands plaisirs de ma vie... je respire, je fais de l'exercice... " Si elle a choisi de vivre ainsi, c'est pour être au plus des traditions ancestrales Atikamekw. Françoise tente chaque jour un peu plus de s'imprégner des coutumes autochtones. Et notamment, les différents rites de passage.

Crédit photo © DR.

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B
Madame Lathoud n'a pas pu poursuivre cette expérience en forêt, en raison d'une différence culturelle beaucoup trop grande entre celle de ses origines (françaises) et celle de sa communauté d’accueil attikamekw(c'était prévisible, non ?). On n'a certes pas à juger le choix de vie que font certaines personnes, mais lorsque celles-ci acceptent de partager leur expérience aux yeux de tous, je crois que les réflexions et les commentaires sont alors légitimes. Personnellement, je trouve triste d'avoir fait d'une vie de famille entamée avec un autochtone une "expérience" au sens propre du terme, laquelle sert désormais à alimenter des conférences et des bouts de papier pour s'attirer je-ne-sais-trop quelle forme d'attention ou de crédit.....Quand on aime quelqu'un pour ce qu'il est, on se met en couple pour les bonnes raisons et on en oublie presque ses différences. Ces Françaises qui débarquent sur les réserves et se mettent en couple avec des Autochtones sans trop réfléchir m'amènent à penser à un beau "trip" de bois enjolivé de fantasmes et qui finit par s'effondrer quand la réalité reprend le dessus....J'ai beaucoup de mal à trouver ces expériences "inspirantes" et "enrichissantes", elles me questionnent sur un fond de révolte, parce que j'y vois encore une manière bien déguisée de tirer profit (encore) de la générosité et de l'ouverture des Indiens. J'ai hâte que ces Européens débarquent de leurs rêveries et comprennent que la culture (et l'amour) des Autochtones n'est pas un bien à consommer (et à jeter après usage) pour palier à un mal-être souvent généré par nos sociétés matérialistes et individualistes.
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C
Ce documentaire est très bien réalisé. Mais ayant vécu et travaillé au Québec je me permets de corriger quelques erreurs grossières: d'abord, on est très loin du grand Nord, encore au sud du Lac St Jean qui ne se revendique pas au grand nord. Que dire de Radisson au bord de la Baie James? ou Natashquan le dernier village desservi à l'embouchure du St Laurent? La latitude est la même que la Gaspésie. C'est isolé certes, mais une route goudronnée y conduit, et le village dispose de toutes les commodités même la fibre optique!!!! En hiver, toutes les petites routes du Québec sont difficiles.Certaines petites villes non autochtones comme Chibougamau bien plus au nord, et très loin de tout, voudraient bien être aussi gâtées, alors que tous doivent travailler dur pour assurer leur subsistance. Et ce n'est qu'un exemple! Quant à la française mariée avec le chamane, je n'envie pas son sort, mais elle l'a choisi, on n'est pas sans avoir remarqué la magnificence de la maison, les antennes satellites, les panneaux solaires, le gros pick-up pour se rendre au pow wow, etc.. alors pourquoi pas une pompe pour se servir de l'eau du lac plutôt que de nous faire croire qu'on va la chercher dans ces misérables ustensiles? Je déplore la tendance au misérabilisme de certains reportages quand on connaît bien le pays. Tous mes amis québécois seraient choqués par un tel commentaire.
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