28 Décembre 2015
Des rediffs certes, mais de qualité ! ARTE propose pas moins de trois films de et avec Jacques Tati ce dernier lundi de l'année 2015.
20H55 - MON ONCLE.
Monsieur Hulot, gentil hurluberlu, habite un modeste deux-pièces dans un vieux quartier populaire. Il rend parfois visite à sa soeur, mariée à M. Arpel, un riche industriel qui fabrique des tuyaux en plastique. Les Arpel habitent une villa ultramoderne pourvue de tous les derniers perfectionnements de l’électroménager. Gérard, leur fils, âgé de 9 ans, adore cet oncle fantaisiste qui sait si bien partager ses jeux. C’est suffisant pour que M. Arpel cherche à les éloigner l’un de l’autre. Il trouve à son beau-frère un emploi dans son usine mais Hulot, incapable d’un travail suivi, y sème le désordre…
"Satire du snobisme et des délires architecturaux (la villa Arpel est l’autre personnage inoubliable du film), d’un univers pavillonnaire aliénant, Mon oncle est avant tout un feu d’artifice de trouvailles de mise en scène, avec une nouvelle fois l’invention d’un burlesque moderne qui exploite le moindre objet, le moindre détail à des fins comiques et poétiques, sans parler du perfectionnisme formel de Tati sur la couleur, qu’il utilise pour la première fois." (Arte) L
Oscar du meilleur film étranger, 1959
Scénario et dialogues : Jacques Tati et Jean L’Hôte, avec la collaboration artistique de Jacques Lagrange.
Version numérique restaurée.
22H45, le grand classique JOUR DE FETE.
Le 14 juillet à Follainville, François le facteur entreprend de faire sa tournée “à l’américaine”. Le coup d’essai et coup de maître de Jacques Tati. À Follainville, paisible village de l’Indre, on prépare la fête nationale avec ardeur. Le naïf François, cycliste émérite et facteur indolent, se laisse éblouir par le documentaire projeté sous chapiteau, vantant la poste en Amérique. Piqué au vif par une comparaison narquoise, il se lance dans la tournée postale la plus acrobatique jamais accomplie de mémoire de Follainvillois.
Prix du meilleur scénario à la Biennale de Venise 1949 - Grand Prix du cinéma français 1950
Scénario : Jacques Tati, Henri Marquet et René Wheeler
Version partiellement colorisée par Jacques Tati
00H10 - PLAYTIME.
À l’aérogare d’Orly, à l’aube, une jeune Américaine débarque pour une visite de vingt-quatre heures avec son groupe de touristes. On les promène dans un Paris ultramoderne et déshumanisé. De son côté, M. Hulot, perdu dans un labyrinthe de bureaux, cherche vainement un certain m. Giffard, puis visite un “shopping center”. Sa rencontre avec la jeune touriste dans un restaurant dérègle cet univers : la vie renaît, les embouteillages deviennent carrousel de voitures, la nuit, féerie et poésie.
"Grâce au succès international, aussi bien public que critique, de ses trois premiers longs métrages (Jour de fête, Les vacances de Monsieur Hulot et Mon oncle), Tati peut consacrer plusieurs années de sa vie à l’élaboration de son chef-d’oeuvre, PlayTime, qui nécessite la construction du décor gigantesque d’une ville moderne dans laquelle évoluent ses personnages, perdus dans la folie d’une grande métropole. Éblouissant, ce film d’une ambition démesurée est aussi un gouffre financier qui va provoquer la faillite du cinéaste et de sa société de production. Reste une oeuvre sans équivalent dans le cinéma, “film-monde” esthétiquement passionnant, comédie intimiste à grand spectacle" (Arte).
Meilleur film européen, Bodil Awards 1969
Scénario : Jacques Tati et Jacques Lagrange.
Crédit photo © Les films de Mon Oncle.
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