Audience satisfaisante pour Presque comme les autres, téléfilm sur l'autisme (replay).

Audience satisfaisante pour Presque comme les autres, téléfilm sur l'autisme (replay).

Hier, mercredi 30 marsen première partie de soirée, France 2 proposait un téléfilm inédit : Presque comme les autres. Quelques mois dans la vie de parents désemparés par la différence et la singularité de leur enfant de 3 ans.

Adaptation de manière fictionnelle du témoignage de Gersende et Francis Perrin sur leur fils autiste.

Audience de ce programme : 4.1 millions de téléspectateurs. TF1 leader avec 4.7 millions d'amateurs devant le 1er épisode de Grey's anatomy.

Séverine et Christophe sont de jeunes parents amoureux. Très vite, ils doivent reconnaître que chez leur fils Tom, contrairement aux propos faussement apaisants des pédiatres et médecins de tous poils, quelque chose ne va pas…Il faudra trois ans avant qu’un diagnostique d’autisme tombe. Malgré les nuits sans sommeil, la nourriture résumée à la bouillie, l’impossibilité de laisser leur enfant à quiconque, l’incapacité de Tom à exprimer sa douleur, ses sentiments, le couple reste uni. Même s’il arrive à Christophe de se réfugier dans une église, de boire plus que de raison. Même si plus personne ne veut entendre Séverine. Ils luttent pour comprendre. A force de détermination, ils ont trouvé une méthode pour sortir Tom de sa bulle.

Réalisé par Renaud Bertrand. Scénario de Pascale Bailly, avec la collaboration de Gersende et Francis Perrin, librement adapté de Louis, pas à pas.

Avec Julie-Marie Parmentier, Bernard Campan, Côme Rossignol de la Ronde, Charlie Dupont, Marie-Anne Chazel et Patrick Descamps.

Gersende Perrin : "Nous avons beaucoup milité toutes ces années qui ont correspondu à l’enfance de notre fils, beaucoup pris la parole pour les autres, au nom des autres, mais finalement rarement pour nous-mêmes, en tant que couple et en tant que parents. Aujourd’hui, Louis a 14 ans, il va entrer dans l’âge adulte, c’est un moment de transition pour nous. Et si nous avons accepté de participer à ce projet tel qu’il nous a été présenté, c’est moins pour revenir sur cet aspect militant — nous avons transmis le relais — que pour dire aux couples confrontés à cette situation de ne pas s’oublier eux-mêmes."

REPLAY disponible une semaine :

Le perosnnage de Tom es tjoué par Côme Rossignol de La Ronde, un enfant autiste.

Le réalisateur Renaud Bertrand avait la conviction que ce film ne pourrait se faire qu’avec un enfant autiste. "Ou alors il perdrait de sa force et de sa pertinence. C’est à ce moment que Gersende et Francis se sont souvenus d’une famille qu’ils avaient rencontrée à Bordeaux et dont l’enfant avait une certaine ressemblance avec Louis au même âge. Côme est donc devenu le centre du plateau de tournage, il a fallu s’adapter à lui, à ses réactions, laisser tourner la caméra, improviser... "

Bernard Campan : " Je n’ai pas de point de comparaison, n’ayant jamais tourné avec un enfant non autiste de 3 ou 4 ans. Avec Côme, c’était assez simple, assez ludique, cela exigeait de notre part une grande disponibilité, une grande ouverture : lâcher prise, laisser venir, expérimenter, comme pour cette scène où il joue avec l’eau qui coule d’un robinet. C’est Renaud qui avait remarqué que ça le fascinait, alors c’était un bon moyen de capter son attention et c’est très beau visuellement. Il est bouleversant, cet enfant. Il ne calcule rien, comme on dit. Il fait ce qu’il veut. Tous, à des degrés divers, nous portons des masques. Les autistes, non. Ils sont profondément eux-mêmes. Il y a peut-être beaucoup à apprendre d’eux."

Crédit photo © Laurent Denis - France 2.

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L
Merci à France Télévision d'avoir consacré une soirée pour montrer la souffrance des parents, des enfants concernés par l'autisme. De grâce n'en restez pas là ! Trente ans que la télévision soutient l'AFM téléthon et que les 30 heures annuelles de mobilisation ont permis à cette association de récolter plus de 2 milliards.<br /> Même si les petits myopathes sont plus attendrissants à l'écran que les petits autistes, on ne choisit pas sa maladie. Le rôle du service public est d'aider indifféremment les causes en diffusant par exemple une année un téléthon AFM et l'autre un téléthon en faveur des enfants autistes pour récolter des dons afin de créer des relais répit pour les parents épuisés et des structures d'accueil pour les enfants.
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