30 Septembre 2017
Un documentaire inédit d'une heure, à découvrir en première partie de soirée ce samedi 30 septembre. La version longue sortira en salles plus tard.
Racontée par Jean-Marc Barr, qui l’a incarné dans Le Grand Bleu, et éclairée par ses proches et ses disciples, l’odyssée du plus grand plongeur en apnée de son temps, qui a révolutionné notre lien avec la mer : Jacques Mayol.
Diffusion sur la chaîne ARTE.
De ses jeux d’enfant au contact des ama, les pêcheuses apnéistes japonaises, à ses records du monde vertigineux, la destinée du Français Jacques Mayol, né en 1927 à Shanghai, a été gouvernée par l’appel obsédant des profondeurs. Tour à tour chauffeur de stars hollywoodiennes, chasseur de trésors et pêcheur de homards, ce vagabond enjôleur a tout abandonné pour étancher sa soif d’aventures. En 1957, sa rencontre avec le dauphin Clown, dont il s’occupe au Seaquarium de Miami, lui fait prendre un virage abyssal. Après la disparition tragique de sa compagne Gerda, il trouve refuge dans la pratique du yoga et de la méditation zen grâce auxquelles il s’entraîne pour poursuivre un objectif jugé à l’époque hors d’atteinte.
Le 23 novembre 1976, il devient le premier homme à atteindre la barre symbolique de 100 mètres sous l’eau en apnée. Une performance qu’il met au service de la recherche scientifique et médicale, mais aussi d’un message écologique précurseur. Propulsé quelques années plus tard au rang de star planétaire par le film culte de Luc Besson, Jacques Mayol se suicide en 2001.
Jean-Marc Barr : "Le réalisateur, Lefteris Charitos, m’a d’abord interviewé, puis, quelques mois plus tard, m’a demandé d’enregistrer les voix anglaise et française du documentaire. Trente ans après Le Grand Bleu, je trouvais important de célébrer le véritable Jacques Mayol et sa philosophie, qui ont été éclipsés par cette fable. Luc Besson a joué la carte de la juvénilité, de l’innocence, du non-être. Mais le vrai Jacques Mayol était cent fois plus intéressant, avec bien plus d’aspérités que le personnage que j’ai interprété. J’ai été témoin de la souffrance et de la frustration que lui a causé la popularité du film. Quand un être humain se voit dépossédé de son histoire et de la magie qu’il a créée, c’est une petite tragédie..."
Crédit photo © Daan Verhoeven.
Actu des médias par 2 passionnés, amateurs. Et tweets perso.
Voir le profil de leblogtvnews.com sur le portail Overblog