L'enquête de Cash Investigation ce soir : Produits laitiers, où va l'argent du beurre ?

L'enquête de Cash Investigation ce soir : Produits laitiers, où va l'argent du beurre ?

Ce mardi 16 janvier 2018 à 21 heures sur France 2. Pour le nouvel inédit de Cash Investigation, Élise Lucet s'est intéressée aux produits laitiers.

Dans vos supermarchés, impossible de le rater. Le rayon produits laitiers compte près de 4 000 références : lait, beurre, fromages et yaourts. Un marché gigantesque évalué à 27 milliards d’euros par an en France et un paradoxe : alors que les profits des géants du lait n’ont jamais été aussi élevés, le nombre d’éleveurs français sur la paille n’a jamais été aussi important. En 2016, 10 000 producteurs de lait auraient mis la clé sous la porte. Les autres croulent sous les dettes.

Jean-Baptiste Renaud a enquêté sur le n°1 mondial du secteur et ses méthodes très contestées. Lactalis, un empire familial opaque dirigé par le très secret Emmanuel Besnier, 116ème fortune mondiale, 8ème fortune de France.

L’équipe de Cash a découvert que l’herbe n’est pas beaucoup plus verte chez le numéro deux du secteur, la grande coopérative française, Sodiaal, maison mère de Yoplait et de Candia, créée par les éleveurs pour les éleveurs français. Vous découvrirez, dixit France 2, " les étranges pratiques de ce groupe qui préfère amasser un énorme trésor de guerre plutôt que redistribuer l’argent à ses 20 000 éleveurs".

Vous verrez aussi comment l’industrie du lait a fait miroiter aux éleveurs un avenir meilleur s’ils produisaient toujours plus de lait en Nouvelle-Zélande, le principal concurrent de l’Europe, qui dans sa course effrénée au gigantisme, met en péril l'environnement et l'économie du pays.

Au terme d'un an d'enquête, Elise Lucet vous plonge dans le monde très fermé de l’industrie laitière avec ses patrons mutiques, ses comptes introuvables et ses éleveurs à bout. Après le documentaire, Elise Lucet ouvre le débat sur le plateau de Cash avec invités, spécialistes et acteurs de la filière..

Rédaction en chef : Emmanuel Gagnier et Romain Verley. 

Une enquête réalisée par Jean-Baptiste Renaud. 

Produit par Premières Lignes.

 

 

Crédit photo © Charlotte Schousboe - France 2.

 

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J
Les grands absents : les grandes surfaces.<br /> C’est un reportage « méthode cash » : on durcis les traits. Par exemple sur quota A et B à la coop Sodiaal. Un journaliste un peu plus « objectif » aurait dit que cela s’est fait aussi dans d’autres coop ; que l’éleveur à X % en A (80-90 % chez celui avec robot ?) et une petite par en B ;<br /> Que les coop contrairement au privé ont l’obligation de collecter TOUT le lait des coopérateurs ;<br /> Qu’il y avait des coopérateurs qui voulaient produire plus ;<br /> Et d’autres non ;<br /> Qu’il a donc été décidé qu’il y avait un quota B : pour ceux qui veulent produire plus en prenant les risques du marché. S’il est bon : B + cher que A (de mémoire cela a été le cas 1 trimestre), sinon B moins cher. <br /> Masi tout cela ce n’est plus la méthode « Cash » où l’on durcit.<br /> « L’erreur » collective éleveurs/coop est, peut être, de ne pas avoir imaginé une situation comme 2015/2016 : très bas prix mondiaux, donc A : déjà pas bon (280 €/1000 l pour objectif 330-350 €) et donc B encore plus cata : au prix de la poudre de lalait qui reste toujours très bas.<br /> Une simul avec du A à 280 € et du B à 220 € aurait sans doute fait plus réfléchir. Mais d’un autre côté, le robot pour la pérennité, diminuer l’astreinte, faciliter la vie familiale, c’est pas mal non plus.<br /> Il aurait fallu aussi expliquer, mais c’est plus complexe, la notion de coût marginal. Le 340 € c’est une moyenne admise par tous pour simplifier la com. Par contre celui qui fait 10 % en plus, son coût marginal est plus faible. Mais là, la LUCET, va dire :trop compliquer » dites moi les mots « erreurs, fautes,… ».
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L
bonsoir<br /> nous avons lu le livre le cartel du lait qui dénonce les arrangements entre laiteries pour le prix du lait payé aux producteurs fixé au plus bas.<br /> Aussi les laiterie fixes le prix du yaourt face au central d achat <br /> Les syndicats agricoles doivent porter leur revendication face au laiterie et non plus face aux administration et les centrale d achats
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P
Les syndicats sont parfois plus proches des laiteries que des producteurs...
J
Bonsoir, nous sommes éleveurs laitiers en Bretagne, et seront devant le petit écran le 16/01...<br /> Par avance merci de vous intéresser à notre métier, qui s'il n'est pas toujours facile, reste un des plus beaux et des plus nobles, on ne rappelle jamais assez au gens que, ceux qui on la chance de manger à leur faim, c'est avant tout grâce aux paysans de toute la planète.<br /> Et que c'est à cause de ceux qui en ont fait un business que d'autres meurent de faim.<br /> Dommage qu'il y ai si peu de respect pour ceux qui nourrissent le monde.
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