Pénurie de médicaments : enquête inédite diffusée ce jeudi dans Envoyé spécial.

Pénurie de médicaments : enquête inédite diffusée ce jeudi dans Envoyé spécial.

Un reportage de Wandrille Lanos et Marielle Krouk (CAPA) diffusé dans Envoyé spécial. Programmation ce jeudi 14 novembre sur France 2.

Maud a 31 ans, elle est épileptique depuis 15 ans mais mène une vie tout à fait normale grâce à son traitement. Sauf que depuis quelques semaines, elle angoisse : le seul médicament capable de la soulager est en rupture de stock, impossible d’en trouver dans aucune pharmacie. Si elle n’a plus de comprimé, elle le sait, ce sera pour elle le retour des crises d’épilepsie.

En France, des milliers de patients comme Maud craignent de ne plus pouvoir se soigner. Hypertension, rhumatismes, épilepsie, ou cancer... Les traitements existent mais il est devenu impossible de se les procurer. Plus de 800 médicaments d’intérêt thérapeutique majeur sont aujourd’hui en difficulté d’approvisionnement dans les pharmacies et les hôpitaux. 20 fois plus qu’il y a 10 ans. Pour les malades, il faut souvent attendre des semaines ou parcourir des dizaines de kilomètres pour se procurer un traitement. Avec parfois au bout, un échec.

Pour comprendre cette pénurie qui peut mettre en danger la vie des patients, l'équipe de ce sujet a remonté la chaîne de production des médicaments, des pharmacies jusqu'aux usines indiennes. Enquête sur un marché international où l’argent prime parfois sur la santé.

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C
bonjour ,moi aussi plus de BCG ..
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L
Tout d’abord, il serait important de signaler (voir quantifier ?) dans cette eméissions le fait que les ruptures vont bien au-delà des ITM. Une multitude d’autres médicaments « sans intérêt thérapeutiques » manquent et ne sont jamais sur les listes officielles. Il manque même…. des médicaments fabriqués en France et clefs pour des handicapantes, par exemple l’Intercron pour les syndromes mastocytaires. Espérons que cette émission ne nous serve pas seulement les mêmes plats que tous les médias: la mondialisation, la croissance des classes moyennes en Asie qui fait que la production est insuffisante, les labos qui vendent aux pays les plus offrants, or la France est coincée par le système de la sécu et paye peu. Tout cela est vrai, mais il s'y ajoute surtout la contrefaçon dont personne ne parle, et qui contrairement à ce qu'on nous dit n'est pas que sur internet mais est même sur le marché local européen dans nos pharmacies à cause entre autre des reconditionnements qui ont lieu au niveau européen. D'où le dernier responsable et qui comme la contrefaçon n’est jamais signalé: pour stopper cette invasion de médicaments contrefaits (et non pas comme on le dit pour le plaisir d’améliorer les processus qualités) un immense projet de "sérialisation" européen est en cours, véritable usine à gaz qui doit donner à chaque médicament une traçabilité totale, et qui semble faire des goulots d'étranglements sévères, impactant la France plus que les autres j’ignore pourquoi. Soit la France par terreur du scandale et de notre colère bloque tout ce qui n’est pas encore sérialisé, soit notre sérialisation à nous bloque encore plus que les autres pays car nous avons je crois demandé une codification supplémentaire (j'ai oublié le détail, c’est lié aux codes pays intra européens)
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