ARTE propose une soirée consacrée à Tony Curtis, ce lundi 27 avril.

ARTE propose une soirée consacrée à Tony Curtis, ce lundi 27 avril.

Le comédien Tony Curtis, décédé il y a bientôt 10 ans, est à l'honneur ce lundi soir sur ARTE avec les rediffusions d'un film et d'un portrait.

 

Le long-métrage Opération jupons (1959) sera diffusé à 20h55. Une comédie du génial Blake Edwards. Un pastiche des films de guerre 50's.

1941. Une énième attaque japonaise vient de saborder le sous-marin Tigre des mers, que son capitaine tient à relancer de toute urgence dans la bataille. Un jeune lieutenant, dandy et escroc hors pair, vient à sa res- cousse, flanqué de cinq auxiliaires... féminines.

Avec : Tony Curtis (Nicholas Holden), Cary Grant (Matt T. Sherman), Joan O’Brien (Dolores Crandall), Dina Merrill (Barbara Duran), Gene Evans (Molumphry)

 

Le documentaire Tony Curtis, le gamin du Bronx suivra, à 22h50.

De la tragédie de l’enfance à l’apaisement des dernières années, un voyage intime avec l’une des dernières icônes de l’âge d’or hollywoodien.

Dès son plus jeune âge, sur le pavé du Bronx, Tony Curtis, né Bernard Schwartz, a misé sur son charme et son énergie pour échapper aux naufrages de son enfance : une famille d’émigrés juifs hongrois engluée dans la misère, une mère schizophrène qui le bat, un petit frère renversé par un camion. Engagé volontaire dans la marine pour combattre le nazisme, ce mordu de cinéma apprend après la guerre les rudiments du métier d’acteur. Repéré par Universal, il échappe assez vite à l’anonymat du menu fretin des studios, marigot impitoyable éclairé par une brève liaison avec la starlette Marilyn Monroe. En 1951, son mariage avec Janet Leigh, l’une des stars de la MGM, lui permet d’accéder à de vrais rôles de composition (Trapèze, puis Le grand chantage).

S’il se prête aux diktats de la célébrité, il n’hésite pas à afficher son combat contre la ségrégation (La chaîne, avec Sidney Poitier) ou à défendre l’ambiguïté sexuelle d’un rôle (Spartacus). Et son irrésistible prestation dans Certains l’aiment chaud (1959), aux côtés de Jack Lemmon et de Marilyn, est entrée au panthéon du septième art.

À ces années flamboyantes succède un long déclin. Même s’il tourne encore quelques grands films (Le dernier nabab) et savoure un succès de télévision avec Amicalement vôtre, Tony Curtis est rattrapé par les fantômes de l’enfance. Avant de trouver, sur le tard, une forme de sérénité. Et c’est en paisible retraité qu’il témoigne dans ce film tourné peu avant sa mort, en 2010.

Documentaire de Ian Ayres.

 

Crédit photo © French Connection Films

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