Une soirée Tarantino ce dimanche sur ARTE, incluant un documentaire.

Une soirée Tarantino ce dimanche sur ARTE, incluant un documentaire.

Ce dimanche 7 juin 2020, ARTE consacre une soirée au cinéaste Quentin Tarantino, avec le film Les 8 salopards suivi d'un documentaire de Tara Wood, réalisé à partir de nombreuses archives et les témoignages de ses acteurs fétiches.

En première partie de soirée, Les 8 salopards, réalisé en 2015.

Dans les montagnes immaculées du Wyoming, quelques années après la guerre de Sécession, une diligence fonce à travers le blizzard. John Ruth, chasseur de primes, convoie la criminelle Daisy Domergue jusqu’à Red Rock, où elle doit être pendue. En chemin, il prend à son bord un confrère, le major noir Marquis Warren ainsi que le prétendu nouveau shérif de Red Rock et renégat sudiste Chris Mannix. Alors que la tempête s’intensifie, l’équipage fait halte dans un refuge. Trois hommes y ont déjà pris leurs quartiers : le général confédéré Sandy Smithers, un vacher nommé Joe Gage et le bourreau anglais Oswaldo Mobray. Ruth est persuadé que l’un d’eux projette de libérer Daisy. Le jeu de massacre peut commencer...

À 22h55, QT8 : Tarantino en 8 films.

Au pays des contes de fées, Cendrillon retrouvait ses haillons au douzième coup de minuit. Dans le monde du cinéma, c’est à la même heure, un soir de mai 1992, à Cannes, que Quentin Tarantino quitta enfin ses habits de scénariste fauché et d’ancien loueur de VHS pour endosser le costume d’un réalisateur adulé, au terme de la projection triomphale de son premier film, Reservoir Dogs, en séance de minuit.

Sa manière d’écrire des scénarios comme des romans force le respect de James Cameron, Olivier Stone, Paul Verhoeven et bien d’autres, qui voient en lui un auteur de cinéma visionnaire. À cinquante-sept ans, Quentin Tarantino figure désormais parmi les cinéastes les plus influents de sa génération. Amateur compulsif de la blaxploitation, de films hongkongais et de cinéma populaire, cet autodidacte s’est forgé une culture cinéphilique en travaillant dans un vidéoclub de Californie.

Grâce à un riche fonds d’archives et les témoignages de personnalités du cinéma – Michael Madsen, Samuel L. Jackson, Uma Thurman ou encore Christoph Waltz –, la réalisatrice Tara Wood éclaire le travail de ce minutieux directeur d’acteur, livrant au passage de savoureuses anecdotes. On découvre ainsi comment Tarantino a préféré tuer lui-même Diane Kruger dans Inglourious Basterds ou encore la formidable maladresse de Leonardo DiCaprio, qui la main en sang après avoir brisé un verre, poursuit l’une des scènes finales de Django Unchained.

En talentueux hypnotiseur, en chef de bande charismatique capable de s’attacher la fidélité de ses collaborateurs pour la vie, ou en braqueur assumant de piller les cinéastes qu’il admire, Tarantino a réussi à se fondre intégralement dans ses fantasmes. C’est pourquoi on peut le voir danser avec ses acteurs sur des tournages tout en scandant un cri de guerre devenu signature : « Because we love making movies ! »

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