Abus d'écrans, notre cerveau en danger ? Enquête puis débat ce mardi soir sur France 5.

Abus d'écrans, notre cerveau en danger ? Enquête puis débat ce mardi soir sur France 5.

Durant environ deux mois, la France a vécu à l’heure du confinement et dans la plupart des foyers, le temps consacré aux écrans a explosé. Télétravail, réseaux sociaux et jeux… notre exposition n’a jamais été aussi forte. Comment limiter et contrôler l’activité numérique et préparer le retour à la vie normale sans risque de troubles pour la santé mentale ?

Il n’a pas fallu attendre la pandémie de Covid-19 pour s’interroger sur notre surexposition aux écrans et notamment celle des plus jeunes qualifiée d’urgence sanitaire par certains experts. Avant le confinement, les adolescents passaient déjà jusqu’à 8h par jour devant un écran (un tiers de leur vie consommée en jeux, réseaux sociaux et films). Pour les enfants, c’était au moins 5h.

Chaque jour, nous sommes bombardés par des dizaines de notifications, d’infos et de vidéos qui ciblent parfaitement nos goûts et nos envies. Derrière les écrans, des algorithmes ont pris le contrôle de nos cerveaux. Ces super calculateurs ont été créés pour capter notre attention et nous maintenir toujours connectés.

La consommation massive des écrans inquiète depuis longtemps le monde de la santé car pour beaucoup d’utilisateurs, elle est devenue incontrôlable et s’apparente à une véritable addiction. Dette de sommeil, anxiété, troubles de l’attention, difficulté de mémorisation, retard d’apprentissage chez les plus jeunes. Les médecins nomment ce nouveau syndrome « EPEE » pour Exposition Précoce et Excessive aux Écrans.

Sommes-nous condamnés à vivre toujours plus connectés ? La surexposition aux écrans est-elle nocive pour le cerveau ? Comment se libérer de cette emprise numérique qui a colonisé nos vies ? Le documentaire "Ecran total : le cerveau hyperconnecté" réalisé par Yan Di Meglio sera diffusé ce mardi 23 juin en première partie de soirée sur France 5. Il sera suivi d’un débat animé par Marina Carrère-d’Encausse, Philippe Charlier et Emma Strack.

Invités du débat :

  • Vanessa Lalo, psychologue clinicienne spécialisée dans les pratiques numériques et les jeux vidéo
  • Grégoire Borst, professeur de psychologie du développement et de neurosciences cognitives de l'éducation
  • Dr Laurent Karila, Psychiatrie et addictologue, Hôpital Paul-Brousse (AP-HP) 

Crédit photo © 17 Juin Média

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O
Je partage le désarroi du précédent commentateur.<br /> Je suis également révolté par le débat. <br /> <br /> Vanessa Lalo, comme d'habitude, enchaîne les déclarations de mauvaise foi:<br /> <br /> Au mépris des médecins qui tirent la sonnette d'alarme sur les symptômes autistiques constatés sur de jeunes enfants après une surexposition prolongée aux écrans (comme Anne Lise Ducanda), elle affirme que l'autisme virtuel n'existe pas et qu'il serait plus souhaitable de proposer des prises en charges adaptées à ces enfants là. <br /> <br /> Idem pour les troubles du langage. Au mépris là encore des orthophonistes qui pointent du doigt le lien entre écrans et retards de développement, Vanessa Lalo affirme qu"à priori, il n'y a pas d'impact". On sait pourtant que le langage se développe dans le cadre d'échanges de qualité avec l'environnement. Est-ce possible pour un enfant qui passe des heures chaque jour devant écrans? Sans doute pas.<br /> Mais Vanessa Lalo sait. Elle est aux écrans ce que Donald Trump est au climat. Elle sait et à la réalité de s'adapter à ses certitudes. Les faits en second.<br /> <br /> Les écrans un tremplin vers la culture et l'imaginaire? Elle cite Tolkien, par exemple.<br /> peut-être en ce qui concerne les jeux de rôle,<br /> mais personnellement, dans ma pratique de psychologue, je vois plutôt des enfants qui jouent à Call of Duty, Fortnite ou GTA. Et d'après les échanges que nous avons ou les tests que je leur propose, l'imaginaire est plutôt appauvri.<br /> <br /> Elle enchaîne les énormités, et affirme par exemple que ce sont souvent les enfants à haut potentiel qui surconsomment les écrans. Là encore, dans l'arbitraire le plus total et au mépris des études.<br /> Mais Vanessa Lalo soigne sa clientèle. Idem quand elle déclare que les parents devraient s'extasier devant les histoires de leurs enfants à Fortnite, ou les consoler lorsqu'ils perdent la partie comme s'ils avaient perdu un vrai match?<br /> <br /> Comment peut-on la laisser déblatérer des énormités pareilles (je note au passage que certains invités ne dont guère mieux, notamment celui qui affirme que les écrans favorisent la lecture. Dites ça aux instits!!). <br /> <br /> Et là, je pose une vraie question à France Télévisions: quel est le travail d'un journaliste?<br /> Doit il rester neutre et laisser raconter n'importe quoi, comme Marina Carrère d'Encausse ce soir,<br /> ou bien doit-il se poser en contradicteur et rectifier le tir si necessaire?<br /> <br /> Au final, on se retrouve avec un documentaire bien fait, à charge,<br /> et un débat ou les pseudo experts disent en somme: rien à voir, passez votre chemin.<br /> <br /> Décevant et indigne du service public
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