17 Juillet 2020
Découvert en septembre 2017, Jean-Jacques Goldman de l’intérieur, document écrit par Didier Varrod, sera proposé dans une version réactualisée ce vendredi 17 juillet à 21h05 sur France 3.
Mai 2020, l’humanité tout entière est encore confinée, victime de cette crise sanitaire sans précédent due à la pandémie de la covid-19. La chanson plus que jamais a tenu, dans ce moment inédit, un rôle fondamental de lien social, de trait d’union entre des solitudes contraintes. Des concerts confinés, des chansons qui parlent de cette tragédie, des grands concerts virtuels… Jean-Jacques Goldman, qui depuis seize ans est redevenu un simple citoyen anonyme à Londres, est lui-même sorti de sa réserve pour manifester son soutien aux personnels soignants, mais pas seulement…
Dans ce contexte, ce film tourné en 2017 et réactualisé aujourd’hui prend une nouvelle tonalité encore plus forte, notamment en y redécouvrant l’hommage musical du chanteur kabyle Idir, disparu le 2 mai 2020. Les mots de Jean-Jacques Goldman, sur l’éducation, la religion ou la politique, résonnent aussi plus fortement et expliquent sûrement la place singulière et très forte du chanteur dans le paysage musical de notre pays. Et même au-delà de la musique, puisqu’il reste, malgré son silence, la personnalité préférée des Français.
Didier Varrod, admirateur revendiqué de la première heure, a toujours eu ce désir de raconter l’artiste autrement qu’en capitaine d’industrie, qu’en patron de la chanson française ou qu’en pygmalion imparable. Le film en fait la démonstration en revenant au plus près de ses chansons, au cœur de sa musique, de ses mots, mais aussi de ce qu’il a pu nous dire tout au long de sa carrière.
Florilège :
« Quand j’ai fait l’Olympia pour la première fois, je n’ai pas invité mes parents, j’en avais presque honte… Si j’avais écrit un livre ou si j’avais trouvé quelque chose en médecine, là j’aurais été fier… »
« Je ne cherche ni la respectabilité ni la légitimité, ce ne sont pas des notions qui m’excitent… »
« Le piège, c’est de vivre une vie de chanteur qui est la vie la plus bête du monde… »
« On peut se poser des questions sur la prétendue subversion du rock. C’est quand même la génération Dylan qui a amené Reagan, la génération des Beatles qui a amené Thatcher, et je me demande si la finalité de tout ça, ce n’est pas les Beatles couronnés par la reine et Elvis à Las Vegas… »
« La phrase politique de base, c’est ‘’seule la vérité est révolutionnaire‘’… C’est Lénine qui l’a dit, et une expérience politique fondée sur le mensonge ne pouvait pas marcher… »
« La création, c’est une tumeur, si la tumeur disparaissait, je disparaitrais aussi avec le plus grand plaisir… »
Actu des médias par 2 passionnés, amateurs. Et tweets perso.
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