Hier, le cinéaste Tim Burton a reçu le Prix Lumière, à Lyon.

Le cinéaste Tim Burton est à Lyon jusqu'à dimanche, à l'occasion du Festival Lumière. Il a reçu hier le Prix Lumière.

Il succéde à Jane Campion, Jean-Pierre et Luc Dardenne, Francis Ford Coppola, Jane Fonda, Wong Kar-wai, Catherine Deneuve, Martin Scorsese, Pedro Almodóvar, Quentin Tarantino, Ken Loach, Gérard Depardieu, Milos Forman et Clint Eastwood.

"C’est un visionnaire, un styliste et un artiste qui a offert au cinéma mondial un univers d’une cohérence rare et d’un impact esthétique sans précédent dans la culture populaire. Le réalisateur, scénariste, producteur, conteur et poète à l’imagination sans limite Tim Burton recevra le 14e Prix Lumière cet automne à Lyon, lors du festival Lumière.

Dès ses premiers films et ses premiers succès, Burton installe son univers, savant mélange d’un style très personnel et de références romanesques et picturales qui traversent toute l’histoire de l’art. Entre gothique et baroque, comédie, horreur, romantisme et mélancolie. Beetlejuice (1988) et Edward aux mains d’argent (1990), tout comme sa sublime interprétation du classique de la culture comics Batman (1989 et 1992), l’installent au firmament. Fascination du monstre, du marginal, du caillou dans la chaussure d’une Amérique corsetée par sa normativité et ses interminables banlieues pavillonnaires.

Squelettes, sorcières, lutins, fantômes, robots, singes anthropomorphes, femme-chat ou cavalier sans tête hantent l’oeuvre du cinéaste, qui définit le conte La Belle et la Bête comme la « matrice indispensable », le « conte dont tous les films de genre et de monstres s’inspirent ». Histoire d’amour impossible dont l’empreinte va s’imprimer tout au long de sa carrière.

L’œuvre de Tim Burton, ce sont aussi d’hilarantes comédies, musicales, fantastiques ou horrifiques : Mars Attacks ! (1996), Sweeney Todd : le diabolique barbier de Fleet Street (2007), Dark Shadows (2012), Sleepy Hollow, la légende du cavalier sans tête (1999). Et un travail unique sur l’animation qui traverse sa filmographie. Une exploration des coins, des recoins et des possibilités de son art. Et de Big Fish (2003) à Ed Wood (1994), de Alice (2010) à Dumbo (2019), à la recherche de la meilleure façon de raconter une histoire. Dans les pas d’Edgar Allan Poe et de Lewis Carroll.

Impossible de penser Burton sans la pléiade d’acteurs qui a accompagné sa carrière : Johnny Depp et Helena Bonham Carter bien-sûr, mais aussi Michael Keaton, Winona Ryder, Jack Nicholson, Danny DeVito, Michelle Pfeiffer, Glenn Close, Christina Ricci, Eva Green et bien sûr Marion Cotillard dans Big Fish. Des fidèles qui ont contribué à donner vie à l’univers du maître, qui cite le grand acteur du muet Lon Chaney (l’homme aux mille visages) comme l’une de ses inspirations originales.

Sa longue collaboration avec le compositeur Danny Elfman, qui écrit pour lui quelques-uns des plus beaux thèmes du cinéma contemporain, a contribué à forger la légende Burton, devenu, en 35 ans de carrière, une véritable rock-star du 7e art." 

 

Retour à l'accueil
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
À propos
leblogtvnews.com

Actu des médias par 2 passionnés, amateurs. Et tweets perso.
Voir le profil de leblogtvnews.com sur le portail Overblog

Commenter cet article