Soirée Simone Signoret ce lundi sur ARTE : film en version restaurée, puis portrait.

Soirée Simone Signoret ce lundi 6 mars sur ARTE. Une programmation qui débutera par la rediffusion, à 20h50, du film L'armée des ombres réalisé à la fin des années 60 par Jean-Pierre Melville. Version restaurée.

Octobre 1942. Soupçonné de sympathies gaullistes, Philippe Gerbier, ingénieur des Ponts et Chaussées, est interné en zone libre dans un camp de prisonniers. Alors qu’il prépare son évasion en compagnie de Legrain, un communiste qui partage son baraquement, il est conduit par des agents de la Gestapo à l’hôtel Majestic, à Paris, pour être interrogé. Profitant de l’inattention d’un garde, il s’échappe. De retour à Marseille, il retrouve Félix Lepercq et "le Bison", deux membres du réseau qu’il dirige. Dans une maison isolée où les attend "le Masque", une nouvelle recrue, ils ont prévu d’éliminer Paul Dounat, le traître qui a vendu Gerbier. Peu après, Félix retrouve par hasard Jean-François Jardie, un ancien camarade aviateur. Il le charge d’apporter à Paris du matériel radio destiné à Mathilde, une anonyme ménagère qui œuvre clandestinement dans leur réseau. Profitant de son voyage à Paris, Jean-François rend visite à son frère, Luc Jardie, un érudit auquel il ne dit rien de son engagement dans la Résistance…

Scénario : Jean-Pierre Melville, d’après un roman de Joseph Kessel.

Avec : Lino Ventura, Simone Signoret, Paul Meurisse, Jean-Pierre Cassel, Paul Crauchet, Claude Mann, Christian Barbier.

À 22h15, Michèle Dominici retrace la carrière d'une actrice dont la vie fut marquée par l'engagement.

Née en 1921 à Wiesbaden, en Allemagne, où son père officier, juif français d'origine polonaise, est alors en poste, la jeune Simone Kaminker grandit à Neuilly-sur-Seine. Lorsqu'en 1940 son père rejoint Charles de Gaulle à Londres, elle abandonne ses études pour aider sa mère à subvenir aux besoins de la famille. Après un peu de secrétariat, Simone se fait des copains au Café de Flore, le repaire de la bohème parisienne. Grâce à eux, elle devient figurante, en 1942, dans Les visiteurs du soir de Marcel Carné.

Les petits rôles s'enchaînent jusqu'à ce que le réalisateur Yves Allégret – qu'elle épousera en 1948 – la dirige dans Les démons de l'aube. De Casque d'or aux Chemins de la haute ville, pour lequel elle reçoit un Oscar en 1960, de Thérèse Raquin à La vie devant soi, qui lui vaut un César en 1978, en passant par La ronde, Les diaboliques, La veuve Couderc ou L'armée des ombres, Simone Signoret a toujours refusé de se laisser enfermer dans le cliché de l'idéal féminin.

Sur le plan privé, son coup de foudre à Saint-Paul-de-Vence pour l'artiste de music-hall Ivo Livi, dit Yves Montand, lui ouvre de nouveaux horizons. Pour lui, Simone divorce d'Allégret. Compagnon de route du Parti communiste dans les années d'après-guerre, le couple Signoret-Montand sera de tous les combats de l'intelligentsia de gauche : contre l'arme nucléaire, la chasse aux sorcières aux États-Unis, pour l'indépendance de l'Algérie…

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