29 Juin 2023
Le 1er octobre, est-il annoncé dans un communiqué, Lénaïg Bredoux et Valentine Oberti prendront le relais de Carine Fouteau et Stéphane Alliès comme codirectrices éditoriales de Mediapart.
Leur nomination, proposée par Edwy Plenel, directeur de notre journal, a été soumise au vote de la rédaction, qui l’a très largement approuvée.
Avec un taux de participation de 91 %, le « oui » a recueilli 88,5 % des suffrages, le « non » 3,8 % et le vote blanc 7,7 %.
Le comm' :
"Lénaïg Bredoux a 43 ans. Diplômée de l’École supérieure de journalisme (ESJ) de Lille en 2005, elle a successivement travaillé au service social de L’Humanité (2005-2007) et au service économique de l’Agence France-Presse (2007-2010) avant de rejoindre Mediapart en 2010 pour travailler sur les gauches, puis être chargée de l’Élysée au début du quinquennat Hollande, de 2012 à 2017. À l’origine en 2016 de nos révélations dans l’affaire Denis Baupin, qui ont ouvert le chapitre #MeToo de l’investigation journalistique, elle assume un temps la double casquette de responsable du service politique de Mediapart et de chargée des violences sexistes et sexuelles, avant de créer, à partir de 2020, le poste de responsable éditoriale aux questions de genre (un poste alors sans équivalent dans le reste de la presse française), coordonnant ainsi nos enquêtes sur ces sujets tout en assumant un rôle de référente et de vigie en interne – car nous devons veiller à respecter ce que nous défendons dans nos colonnes numériques.
Valentine Oberti a 41 ans. Diplômée de l’ESJ en 2007, elle a commencé à travailler pour la radio avec un prisme international, en commençant par le Maroc, puis en étant pigiste durant trois ans pour Radio France Internationale (RFI), Radio France, BFM Business, RMC, ainsi que France 24. En 2011, elle rejoint une première fois Mediapart, en renfort pour la couverture du centre et de la droite durant la campagne présidentielle de 2012. C’est ensuite qu’elle s’engage dans le monde de la télévision, d’abord avec l’agence Premières Lignes qui produit «Cash Investigation», puis à l’émission «Le Supplément» de Canal+ et, enfin, à «Quotidien» où elle est reporter jusqu’à sa rupture, fin 2019, sur une question d’indépendance journalistique dont elle a témoigné dans notre film Media Crash. Revenue à Mediapart en 2020, elle y codirige notre pôle vidéo, dont la production d’émissions, régulières ou spéciales, n’a cessé d’augmenter ces trois dernières années"
Ces deux nouvelles codirectrices éditoriales prendront leur fonction le 1er octobre. Jusqu’à cette échéance, Carine Fouteau et Stéphane Alliès assument ces responsabilités, "avec l’engagement sans faille qui a été le leur depuis qu’il y a cinq ans, en 2018, elle et il ont relevé le défi de succéder à François Bonnet, cofondateur de Mediapart, à ce poste qu’il occupait seul depuis la création de notre journal, en 2008. Sous leur codirection, Mediapart est devenu, avec aujourd’hui environ 220 000 abonné·es numériques, le troisième quotidien national généraliste français, derrière Le Monde et Le Figaro, soit une croissance de 47 % en cinq ans. Dans le même temps, les effectifs de la rédaction ont augmenté d’un tiers tandis que nos contenus se démultipliaient et se diversifiaient, dans leurs thématiques comme par leurs supports, avec notamment un accent mis sur la vidéo et le multimédia."
Edwy Plenel : « Complémentaires, les cheminements professionnels de Lénaïg Bredoux et de Valentine Oberti témoignent de l’extension du champ éditorial de Mediapart ces dernières années. La première incarne notre investissement dans le traitement des violences sexistes et sexuelles, les « VSS », dont le dévoilement accompagne la révolution féministe #MeToo. La seconde symbolise notre ouverture à l’audiovisuel avec la professionnalisation de nos émissions vidéo et la production de documentaires. »
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