Manifestation contre l’antisémitisme : des personnalités, dont Sophia Aram, Arthur, Thuram et Michel Cymes, expliquent leur soutien à la marche.

Manifestation contre l’antisémitisme : des personnalités, dont Sophia Aram, Arthur, Thuram et Michel Cymes, expliquent leur soutien à la marche.

Ce dimanche 12 novembre, dix personnalités sont en une de La Tribune. Dans les colonnes du journal, toutes confient les raisons de leur soutien à la marche contre l’antisémitisme : Anne Sinclair, les humoristes Philippe Caverivière et Sophia Aram, Arthur, Michel Cymès, la cinéaste Danièle Thompson, l’ex star du football Lilian Thuram, Bruno Solo, Thierry Ardisson et un des auteurs français les plus lus, Marc Lévy.

Je marche contre l’antisémitisme mais pas pour Benyamin Netanyahou, déclare Ardisson, tandis que Bruno Solo fait le rêve qu’en marchant, nous piétinions définitivement l’antisémitisme.

Sophia Aram juge qu’il est urgent de lutter contre le peu d’intérêt que suscite la lutte contre l’antisémitisme en dehors de la communauté juive. « Un constat que partagent tous ceux qui ont manifesté après l’assassinat d’Ilan Halimi, la tuerie d’Ozar Hatorah, l’assassinat de Mireille Knolll : les manifestations contre les actes antisémites ne mobilisent que les Juifs ou presque. C’est peut-être là le drame, ne même plus s’apercevoir qu’abandonner la lutte contre l’antisémitisme aux Juifs est profondément raciste. »

Je marche parce que Juif, et parce que les miens n’ont jamais eu aussi peur, révèle Arthur. « L’antisémitisme n’est pas uniquement le problème des Juifs, c’est toute la société qu’il menace car il est toujours prélude d’une haine qui frappera tout le monde. »

Michel Cymès explique qu’il marche ce dimanche parce qu’en 1941 son grand-père, confiant dans ce pays dans lequel il s’était réfugié, a répondu à la convocation de la police française. Arrêté, déporté, assassiné à Auschwitz. « Ce pays qu’il considérait comme un refuge ne l’a pas protégé. Son petit-fils marche pour lui montrer que l’Histoire ne recommencera pas. Que ce pays, mon pays, me protègera, non pas parce que je suis Juif, mais parce que je suis Français. » Je marche pour dire qu’être français juif, ce n’est pas cautionner le gouvernement de Netanyahou, c’est pleurer avec les parents des enfants morts le 7 octobre mais aussi avec les parents des victimes à Gaza, ajoute-t-il.

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