Françoise Hardy relance le débat sur la fin de vie, en interpellant le Chef de l’État via une lettre rendue publique par La Tribune Dimanche.

Françoise Hardy relance le débat sur la fin de vie, en interpellant le Chef de l’État via une lettre rendue publique par La Tribune Dimanche.

Françoise Hardy relance le débat du fin de vie, en interpellant le Chef de l’État via une lettre rendue publique par La Tribune Dimanche.

L’ex-chanteuse avait révélé en milieu de semaine, dans Paris Match, qu’elle souhaitait partir le plus tôt et le plus vite possible.

Extrait de la lettre adressée à Emmanuel Macron :

"J'ai séjourné dans une clinique pour un cancer, et j'étais à l'étage où il n'y avait que des cancéreux dont plusieurs en étaient à leur deuxième ou troisième récidive et n'en pouvaient plus. Tous regrettaient que l'euthanasie ne soit pas légalisée, car ils avaient conscience de souffrir inutilement. Vous le savez, une grande majorité de gens souhaitent la légalisation de l'euthanasie. Nous comptons tous sur votre empathie et espérons que vous allez permettre aux Français très malades et sans espoir d'aller mieux de faire arrêter leur souffrance quand ils savent qu'il n'y a plus aucun soulagement possible."

Le quotidien de Françoise Hardy est une épreuve de chaque instant, cette femme étant épuisée par la souffrance que son corps lui inflige depuis deux décennies, rappelle Joséphine Simon-Michel, journaliste à La Tribune. "Elle ne s'alimente plus par manque de salive, peine à respirer et a perdu l'équilibre et la mémoire à la suite des 55 radiothérapies endurées. Emprisonnée et condamnée dans ce corps qui est devenu son pire ennemi, elle a cessé de se battre et attend inexorablement la fin, mais avec une hantise, celle de mourir étouffée. Qu'elle retrouve enfin la sérénité, c'est aussi ce qu'espèrent pour elle Jacques et Thomas, ses plus grands soutiens, témoins de cette descente aux enfers".

Interrogée par La Tribune sur la lettre de Françoise Hardy, Agnès Firmin-Le Bodo, ministre déléguée à l’Organisation territoriale et aux Professions de santé, juge que cette tribune est le reflet de toutes les personnes qu'elle a eu l'occasion d'écouter. "Un projet de loi sur un sujet si difficile ne se rédige pas en quelques mois. Il n'y aura bien qu'un seul texte divisé en trois parties. Les soins palliatifs, les droits des patients et l'aide à mourir. Le rapport sur les soins palliatifs m'a été remis la semaine dernière. Nous devons encore l'expertiser, et cette décision prend hélas beaucoup de temps. (...) Il faudra une navette entre l'Assemblée et le Sénat qui nécessite au moins dix-huit mois de discussion. Nous ne pouvons pas faire l'économie du débat sur un tel sujet. Le projet de loi sera examiné, au moins en première lecture, dans l'année 2024. Et une fois la loi votée, il faudra très vite la promulguer et prendre les décrets d'application."

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