La famille Depardieu, dont Julie et Élisabeth, soutient Gérard dans une lettre publiée par le JDD.

Julie, Roxane, Jean, Delphine, Élisabeth et toute la famille Depardieu sont crédités à la fin d’une tribune publiée par l’hebdomadaire Le journal du dimanche ce 17 décembre.

"Nous sommes souvent choqués par les propos de Gérard, mais notre père/grand-père/oncle est livré à une cabale inédite, après la manipulation monstrueuse pratiquée par un journaliste qui n’a pas hésité à fouiller dans les poubelles pour y repêcher les images des chutes du film de Yann Moix tourné en Corée du Nord", lit-on en début de texte.

La famille reproche au journaliste de réaliser une véritable mise en scène, et rappelle...que Gérard appelle tout le monde « fifille » : les femmes, les hommes, les animaux... "L’objectif était-il de faire passer Gérard Depardieu pour un pédophile ? Avant que la rage collective ne devienne encore plus folle, nous voulons juste dire que dans le privé, avec ses enfants, c’est quelqu’un d’extrêmement pudique, délicat et même pudibond ! C’est en parole et devant une caméra qu’il ose tout, jouant de la provocation avec l’interlocuteur du moment."

Les auteurs de cette lettre ouverte précisent que les propos tenus par Gérard sont choquants et n’ont plus lieu d’être. "Mais notre père/grand-père/oncle ne mérite pas un tel sort. De plus, il est tout de même étonnant de voir aujourd’hui le monde (enfin, une partie !) s’offusquer des « dérapages » et des outrances de Gérard – quand il y a peu de temps encore – c’est en partie pour cela qu’on l’aimait. Pour cette liberté (dans les paroles, pas dans les actes) qu’il pousse toujours plus loin, trop loin peut-être parfois."

Blesser n’est pas son dessein, déclarent Julie, Élisabeth & Co. "Il faut absolument cesser l’amalgame entre les paroles et les actes. Grossier, grivois, gaulois, lourd parfois, oui, mais pas violent ! Nous, qui avons vécu avec lui, et qui l’avons vu vivre, pouvons en témoigner. Se servir des provocations verbales de Gérard pour venir appuyer d’autres accusations (pour le moment non avérées) relève d’une grande malhonnêteté.(...) Nous appelons juste à la raison et à laisser travailler la justice."