Thierry Ardisson : "Un pan de la culture s'est effondré."

À l'occasion de la soirée spéciale 93 Faubourg Saint-Honoré, mi-décembre sur Paris Première, Thierry Ardisson est interrogé dans le numéro de Télé 2 Semaines en vente depuis ce week-end.

L’ex homme fort des samedis soirs sur France 2 dit que l’antenne ne lui manque pas et qu’il ne va pas faire son Michel Drucker. "À moins d’un concept incroyable, place aux jeunes". Ses projets sont la préparation d’un documentaire sur les jeunes et d’un autre centré sur l’âge d’or des clips.

Interrogé par Vincent Labille sur les personnalités qu’il apprécie dans le PAF, Ardisson répond Léa Salamé, mais il ne l’envie pas : "Je ne suis pas dans le c’était mieux avant, mais un pan de la culture s’est effondré. Je n’ai pas envie de me retrouver le samedi soir à interroger Kev Adams sur Israël."

Dans un autre entretien, accordé au magazine Le carnet de la fringale culturelle, Thierry Ardisson souligne que les invités sont moins qualitatifs qu’auparavant. "Cela vaut pour la chanson, la littérature, le cinéma et le théâtre depuis le début des années 2000 : les bons invités se sont raréfiés. Si demain, je devais faire un talk-show comme Tout le monde en parle, je me. demanderais bien qui j’inviterai. Et puis, les Américains ne viennent plus."

Pour rappel, vendredi 15 décembre à 21 heures sur Paris Première, carte blanche à Thierry Ardisson qui organise un dîner unique avec ses amis. Accompagné de sa femme, Audrey Crespo-Mara, il recevra Muriel Robin, Anne Le Nen, Gérard Darmon, Franz-Olivier Giesbert, Bertrand Chameroy et Laurent Baffie dans son nouvel appartement, 214, rue de Rivoli, à Paris. Repas concocté par le chef Juan Arbelaez.