Apolline de Malherbe : "Mélenchon ne vient plus sur mon plateau. Il accepte de moins en moins la contradiction."

Aux commandes de la matinale de RMC, la journaliste Apolline de Malherbe est interrogée par Rémi Jacob dans les colonnes de La Tribune Dimanche ce 31 mars.

À propos de son interview co-diffusée du lundi au vendredi à 8h30 sur BFMTV, elle juge que face à Jean-Luc Mélenchon ou à Marine Le Pen, il y a beaucoup de tension. "C’est dû à leur expérience et leur stature. J’aime ces interviews à enjeux et je sais y faire. Je constate d’ailleurs que M. Mélenchon ne vient plus sur mon plateau. Il accepte de moins en moins la contradiction et s’énerve tout seul sur Twitter. Déjà, à l’époque de Jean-Jacques Bourdin, il avait posé comme condition à sa venue que ne soit pas diffusée la séquence où il dit « la République c’est moi », ça le mettait mal à l’aise. Ce qui avait été évidemment refusé."  Ma politique est la même, ajoute Apolline de Malherbe : elle n’accepte aucun deal, quitte à louper un invité.

Rémi Jacob revient sur l'entretien musclé avec Dominique de Villepin tout récemment. "Pendant l’interview, il a commencé à sous-entendre que j’étais influencée par celui qui me paie. Je lui ai alors demandé qui le payait, lui, et si je faisais partie de son « business plan » car il vend de l’influence. Ma réaction a été très spontanée." À la sortie du studio, il était dans une très grande colère, révèle la journaliste de RMC. "Je ne suis pas certaine qu’il revienne tout de suite. Dans la foulée, j’ai reçu énormément de SMS de confrères et consœurs me disant qu’ils avaient été impressionnés par la rigueur de mon raisonnement. Des messages écrits autant par des journalistes de CNews comme Sonia Mabrouk que de France Inter comme Sonia Devillers. Ça m’a beaucoup touchée et ça montre que l’on peut « réconcilier » CNews et France Inter quand on fait bien son travail !"